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Lung Ta Zen
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31 janvier 2007

LE BONHEUR DE L'INDIVIDU NOURRIT LE GROUPE

bonheur

(Le Livre Qui Met du Bonheur à l'Intérieur de Toi - Dessinateur & Scénariste : Jim - Editeur : SOLEIL PRODUCTION)

Siddharta Gautama avait vingt-neuf ans lorsqu'il quitta sa famille en quête d'une voie pour mettre fin à sa souffrance et celle des autres. Après avoir étudié et pratiqué la méditation pendant six ans auprès de nombreux maîtres, il s'assit sous l'arbre de la bodhi et fit le vœu de ne plus en bouger tant qu'il n'aurait pas atteint l'éveil.
Il resta assis toute une nuit et, quand l'étoile du matin apparut, il eut une profonde réalisation et devint un Bouddha, plein de compréhension et d'amour. Le Bouddha passa les quarante-neuf jours suivants à savourer la paix de sa réalisation, après quoi il se mit en marche et se dirigea à pas lents vers le parc des Gazelles, à Sarnath, afin de partager sa compréhension avec les cinq ascètes qui avaient été ses compagnons de pratique.

Les cinq hommes furent surpris de le voir arriver car ils pensaient qu'il les avait abandonnés.

Mais le Bouddha était si rayonnant qu'ils ne purent s'empêcher de l'accueillir.

Ils lui lavèrent les pieds et lui offrirent de l'eau à boire. Le Bouddha leur dit:
« Chers amis, j'ai vu clairement que rien ne peut exister de par soi-même, que tout est nécessairement en interdépendance avec ce qui existe. J'ai vu que tous les êtres sont dotés de la nature d'éveil. »

 


 

« Pour une proposition d’une définition scientifique du bonheur :

  • Le bonheur est un état physio-psychologique, qui caractérise le bon fonctionnement de l'organisme; il traduit en particulier l'harmonie entre les deux parties du cerveau dotées d'un pouvoir de décision: le limbique et le néocortex ou en d'autres termes le cerveau des automatismes et celui de la réflexion personnelle;

  • le bonheur est accessible à chaque être humain, quels que soient sa richesse, son statut social, ses capacités intellectuelles. Les hommes sont égaux devant le bonheur, alors qu'ils ne le sont pas devant le plaisir ou la souffrance physique, ni devant le statut social ;

  • le bonheur est indépendant du plaisir et de la souffrance (physique), de l'amour, de la considération ou de l'admiration des autres;

  • le bonheur entraîne l'épanouissement de l'individu qui devient alors une source de rayonnement pour le groupe social (famille, association, entreprise) dans lequel il est inséré, et dont il renforce ainsi la cohésion et l'harmonie. Le bonheur de l'individu nourrit le groupe, ce qui n'est pas le cas du plaisir ;

  • en conséquence, la quête du bonheur est non seulement légitime pour l’individu mais elle doit même être considérée comme un véritable devoir éthique en considération du groupe. »

Christian Boiron, La Source du bonheur est dans notre cerveau,  Editions Albin Michel, 1998

 

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Commentaires
L
Belle histoire, MERCI
A
le fils du grand Haroun-al-Rachid qui n’était pas heureux. <br /> Il maudissait le peu de jours qu’il avait vécus et appelait la mort. Quelques flatteries que lui eussent prodigués ses courtisans, si belles que fussent les fêtes qu’il s’était plu à donner à son peuple, rien n’avait pu distraire son âme obsédée par l’ennui. <br /> Les médecins étaient accourus et avaient essayé tous les remèdes. Mais tous les moyens qu’on avait employés étaient demeurés sans résultat.<br /> Un jour, il alla consulter un vieux derviche dont la sagesse était connue dans tout l’Orient. Le sage vieillard lui répondit "je sais un moyen infaillible de vous procurer la félicité que vous avez cherchée en vain jusqu’ici"<br /> - quel est-il ?"  demanda le jeune prince.<br /> - c’est" reprit le derviche, "de mettre sur vos épaules la chemise d’un homme heureux"<br /> Aussitôt voilà le prince en campagne. Il visite les capitales de la terre, il essaie des chemises de rois, des chemises de princes, des chemises d’empereurs. Peine perdue. <br /> Il endosse alors des chemises d’artisans, de guerriers, de marchands. Pas davantage. <br /> Il fit ainsi bien du chemin sans trouver le bonheur.<br /> Désespéré de tous ses vains efforts, il revint au palais de son père plus triste que jamais.<br /> Puis vint une belle matinée de printemps. Un laboureur tout joyeux poussait sa charrue en chantant. <br /> Le prince l’aborde : " Bonhomme,"dit-il, "es-tu heureux?"<br /> "oui" répond le laboureur, " ma femme et mes enfants se sont toujours bien portés, mes troupeaux ont augmenté et après le beau temps qu’il a fait la moisson promet d’être belle <br /> - tu ne désires rien ? <br /> - que puis-je désirer de plus ? <br /> - tu ne changerais pas ton sort contre celui d’un roi ? <br /> - non, jamais ! <br /> - eh bien vends-moi ta chemise ! <br /> - ma chemise?" fit l’homme, étonné. <br /> " je n’en ai point ! "
L
Une expérience est scientifique si elle peut être reproduite<br /> alors pourquoi le bonheur ne serait il pas scientifique ?<br /> <br /> ceci dit Lilou a raison, il n'y a rien non plus à savoir, à atteindre ou à lutter pour supprimer,mais simplement laisser "appar-être" (sic)
L
Tu parles Jia de cette impression de retour ver la case zero, mais peut être avançons nous en spirale ?<br /> C'est à dire que vu de dessus nous tournons en rond avec l'impression de retourner au point de départ, mais dans la réalité nous changeons de plan, et reexpérimentons qq chose sur un plan supérieur.<br /> Ainsi une spirale vue de dessus ressemble à un cercle <br /> Mais si on prend du recul on voit bien la spirale se déployer et ne jamais repasser par le même point<br /> <br /> Exemple en photos :<br /> ici des ressorts vus de dessus (cercles) :<br /> http://esco.hr/images/uploads/torzione-opruge.jpg<br /> <br /> ici un ressort vu de côté :<br /> http://www.air-circus.com/images/ressort.gif<br /> <br /> Exemple mathématique (accessibles aux nonos et nounounes néanmoins) : ici on voit bien qu'on avance en ayant l'impression de "tourner en rond" et pourtant notre trajectoire est une spirale qui avance :<br /> http://www.mathcurve.com/courbes2d/trochoid/trochoid3.gif
L
Merci de vos riches commentaires, qui font "poussr mes racines" ;-)<br /> <br /> Ambre, la méditation n'est pas que "assise" en effet, mais cette croyance est due à un "amalgame"<br /> <br /> ZEN est un mot japonais pour désigner la méditation<br /> étymolgoiquement cela vient de pays en pays d’Inde, du mot sanscrit : Dhyana (ou Jhâna en pali) <br /> La traduction pourait être : "être centré" (ou encore "être au milieu de" ce qui explique la traduction par méditation qui veut dire la même chose, comme médiation)<br /> <br /> En Chine c'est devenur Chan (Tch’an), en Corée Sôn, au Vietnam Thiên, au Tibet on parle de Chiné.<br /> <br /> Maispar exemple au Japon quand on parle de la méditation assise on va dire "Za Zen"(Zen assis) mais il existe aussi une méditation debout : "Ritsu Zen" (Zen debout) et une méditation marchée : kinhin (dont parle Ambre ;-) ) qui veut dire "aller droit"
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