Après avoir fait le découpage de la planche, placé les bulles, j'ai esquissé les personnages et les décors sur un calque (dessus le découpage et les bulles)
La flèche de la vérité
« Quand tu lances la flèche de la vérité, n'oublie pas de tremper la pointe dans du miel ! »
Sourire à la vie
(Dessin tiré de l'album "Nous Tintin")
- Le sourire, je veux dire que c’est un truc pour les gens heureux.
- Eh bien, c’est là que tu te trompes.
C’est sourire qui rend heureux. »
(extrait de “Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran“)
Test de générateur de BD : Bit Stripe
Depuis quelques temps je fais une BD que j'ai appelée "J'ai des ailes à mes sabots" qu'on peut retrouver sur ce site >>>ICI ou sur son propre site >>>ICI. Comme je l'avais expliqué, elle est faite à partir d'ungénérateur de BD, ce qui fait que très rapidement je peux jeter une idéesur le papier l'écran, ce que je n'aurais pas le temps de faire aussi proprement si je devais le faire "à la main". Je vous parlerai de ce générateur de BD une autre fois, mais il en existe plein d'autres, aujourd'hui je vous propose de voir Bit Stripe comme générateur.
Dharma : Effort joyeux et humain
(dessin de Hisashi Sakaguchi )
Pour développer cette sagesse dont nous avons parlée précédemment, nous devons déjouer les pièges de l'ego qui vit dans le déni de la réalité, nous devons changer nos schémas habituels de pensées, de paroles et d'actions qui entretiennent et créent nos conditionnements. C'est pourquoi la Voie du Bouddha, l'éveil, est une transformation « personnelle ». Elle va demander du courage, de l'effort, de la constance.
BD ZEM : « La méditation est l'art majeur de l'être humain. » Jiddu Krishnamurti
Show Your Lifestyle : Duo
Si je pense "duo" j’ai tout de suite en image celui formé avec ma compagne de vie : Frédérique !
Rues de Nantes : Place Beaumanoir
S'il y eut dans le quartier une rue Beaumanoir, un pont Beaumanoir (enjambant la Chézine) il n'y a point de manoir hanté dans le quartier, mais il est plus difficile de trouver l'origine de ce nom. En effet certains guides disent qu'il s'agit de Philippe de Rémi ou Rémi sire de Beaumanoir. Le sieur fut un poète français, né vers 1210 et mort en 1265. La famille de Remi est originaire du village de Remy (s'écrit sans accent) en Picardie, diocèse de Beauvais au Moyen Âge, à l'ouest de Compiègne, actuel département de l'Oise.
Les toits potagers
Une batavia fraîchement cueillie qui craque sous la dent est un plaisir simple mais difficile à satisfaire pour un citadin. A mesure que les villes s’étendent et que les bonnes terres agricoles s’épuisent, l’appétit des consommateurs pour les produits frais et locaux se fait plus pressant. Pourquoi ne pas développer des cultures maraîchères en ville sur l’espace inutilisé des toits ?
« Il faut prendre du recul pour voir qu’un autre monde est en train de naître »
Vivons-nous une simple crise passagère ou une profonde mutation du système ? Pour l’économiste René Passet, face à un pouvoir financier qui impose son tempo, les gouvernements font fausse route en raisonnant à court terme. Il n’est pas plus tendre avec les économistes, incapables d’analyser le monde autrement que par le prisme des marchés, un peu comme l’homme des cavernes ne concevait l’univers autrement que magique. Sa solution : une « bioéconomie », seul remède à la crise de civilisation.
Show Your Lifestyle : Magazines
Si vous aussi il vous arrive de vous plaindre "que rien va plus" & "que c’était mieux avant" et parfois "tous pourris" jusqu’à "on est foutus, on n’y peut rien" : un magazine en vieux papier journal est fait pour vous : L’âge de faire !
Ce que les médias de l’oligarchie reprochaient à Chavez : il était libre (Hervé Kempf)
Je n’avais guère prêté attention à Hugo Chavez. Pour moi, le Venezuela évoquait un pays pétrolier longtemps réduit à un statut de semi-colonie par les Etats-Unis, et qui par ailleurs avait subi des inondations catastrophiques en 1999. Chavez? Hmm?
Mais peu avant la conférence de Copenhague sur le climat, en 2009, la traduction en espagnol de mon livre, Comment les riches détruisent la planète, lui fut transmise.
Rues de Nantes : Rue Lamartine
Il n’y a rien à dire sur cette rue qui ne soit connu
. Si on peut faire quelques rappels sur l’auteur, la rue n’a rien de particulier à signaler !
Ça cartoon : Carrot Crazy
Deux chasseurs, mais un seul lapin, qui va gagner? Celui qui pourra lui offrir la plus grande carotte ! Ou pas.
Commencer la semaine dans la joie : I Feel Pretty (West Side Story)
.MARIA
I feel pretty, Oh, so pretty, I feel pretty and witty and bright! And I pity Any girl who isn’t me tonight. I feel charming, Oh, so charming It’s alarming how charming I feel! And so pretty That I hardly can believe I’m real. See the pretty girl in that mirror there: Who can that attractive girl be? Such a pretty face, Such a pretty dress, Such a pretty smile, Such a pretty me! I feel stunning And entrancing, Feel like running and dancing for joy, For I’m loved By a pretty wonderful boy! GIRLS Have you met my good friend Maria, The craziest girl on the block? You’ll know her the minute you see her, She’s the one who is in an advanced state of shock. She thinks she’s in love. She thinks she’s in Spain. She isn’t in love, She’s merely insane. It must be the heat Or some rare disease, Or too much to eat Or maybe it’s fleas. Keep away from her, Send for Chino! This is not the Maria we know! Modest and pure, Polite and refined, Well-bred and mature And out of her mind! MARIA I feel pretty, Oh, so pretty That the city should give me its key. A committee Should be organized to honor me. GIRLS La la la la . . . MARIA I feel dizzy, I feel sunny, I feel fizzy and funny and fine, And so pretty, Miss America can just resign! GIRLS La la la la . . . MARIA See the pretty girl in that mirror there: GIRLS What mirror where? MARIA Who can that attractive girl be? GIRLS Which? What? Where? Whom? MARIA Such a pretty face, Such a pretty dress, Such a pretty smile, Such a pretty me! GIRLS Such a pretty me! ALL I feel stunning And entrancing, Feel like running and dancing for joy, For I’m loved By a pretty wonderful boy! |
TRADUCTION APPROXIMATIVE:MARIA
je me sens plutôt jolie, Oh, si jolie, je me sens belle et pleine d’esprit et rayonnante ! Et je plains Toute les filles qui ne sont pas moi ce soir. Je suis charmante, Oh, si charmante C’est alarmant je me sens charmante ! Et si jolie que je peut difficilement croire que je suis réelle. Voir cette jolie fille dans ce miroir là: Comment peut-elle être aussi attirante ? Un si joli visage, une si jolie robe, un si joli sourire, Une si jolie moi Je me sens magnifique et envoûtante, envie de courir et danser de joie, car je suis aimée par un garçon merveilleux FILLES Avez-vous rencontré mon bon ami Maria, La fille la plus folle du bloc Vous le reconnaîtrez à la minute où vous le verrez elle est celle qui est dans un état avancé de choc. Elle pense qu’elle est amoureuse. Elle pense qu’elle est en Espagne. Elle n’est pas amoureuse Elle est tout bonnement insensée. Ça doit être la chaleur ou une maladie rare, ou le fait d’avoir trop mangé Ou peut-être est des puces Tenez vous à l’écart d’elle, Envoyée pour Chino! Ce n’est pas la Maria que nous connaissons modeste et pure, polie et raffinée, bien élevée et mature et hors de son esprit! MARIA je me sens jolie, Oh, si jolie que la ville devrait me donner ses clés Un comité devrait être organisée pour m’honorer. FILLES MARIA j’ai le vertige, je me sens rayonnante, je me sens pétillante et drôle et belle, Et si jolie, Miss America peux démissionner! FILLES La la la la. . . MARIA Voir cette si jolie fille dans ce miroir là FILLES Quel miroir ? MARIA Qui cela peut-il être jolie jeune fille? FILLES Comment ? Quoi? Où? Qui? MARIA Un si joli visage, une si jolie robe, un si joli sourire, une si jolie moi! FILLES Une si jolie moi! TOUTES je me sens magnifique et envoûtante, envie de courir et danser de joie, car je suis aimée par un garçon merveilleux & joli |
Belle semaine à vous
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La terre à ceux qui la travaillent
Au début du XXe siècle, Emiliano Zapata, paysan et symbole de la Révolution mexicaine, exigeait « La terre à ceux qui la travaillent ». Plus de cent ans ont passé et ce mot d’ordre conserve toute son actualité.
La terre est une source de profit pour quelques uns, que ce soit ici ou à l’autre bout de la planète. Dans l’Etat espagnol, le boom immobilier a laissé un héritage d’urbanisations en ruines, d’aéroports pratiquement sans avions, de villages fantômes, de grandes infrastructures en désuétude… [...]
Dans les pays du Sud, la soif du profit avec la terre expulse des paysans, des peuples indigènes et impose la monoculture pour l’exportation, de grandes infrastructures au service du capital ou la spoliation des ressources naturelles.
L’oligarchie au pouvoir en tire profit et négocie dans l’ombre des combines urbanistiques, signe des projets d’aménagement du territoire et transforme le sol rustique en sol urbanisable. Les cas de corruption se multiplient. [...]
Sous d’autres latitudes, l’histoire se répète. Les gouvernements corrompus sont les meilleurs alliés des investisseurs qui veulent acquérir rapidement des terres bon marché. D’après un rapport d’Oxfam, on vend à des investisseurs étrangers tous les six jours une superficie équivalente à la taille de la ville de Londres. [...]
La privatisation et l’accaparement des terres sont à l’ordre du jour. Qu’y a-t-il de plus profitable que ce dont nous avons besoin pour vivre et pour manger ? Comme l’a amplement documenté l’organisation internationale GRAIN, la crise alimentaire et financière qui a éclaté en 2008 a donné lieu à un nouveau cycle d’appropriation des terres à l’échelle globale.
Dans l’objectif d’assurer au-delà de leurs frontières la production de nourriture pour leurs populations, des gouvernements, des entreprises de l’agro-industrie et des investisseurs (fonds de pensions, banques), avides d’investissements nouveaux et rentables, achètent depuis lors des terres fertiles dans les pays du Sud. Une dynamique qui menace l’agriculture paysanne et la sécurité alimentaire des pays concernés.
Les peuples indigènes expulsés de leurs territoires constituent le fer de lance du combat contre la privatisation de la terre. Une lutte qui n’est pas nouvelle et dont Chico Mendes, « seringueiro » (ouvrier cueilleur de latex), célèbre pour son combat en défense de l’Amazonie et assassiné en 1988 par des latifundistes brésiliens, fut une des principales figures emblématiques.
Chico Mendes impulsa l’Alliance des Peuples de la Forêt, rassemblant des indigènes, des seringueiros, des écologistes et des paysans contre les multinationales du bois et revendiqua une réforme agraire accordant la propriété communautaire de la terre et son exploitation en usufruit par les familles paysannes. Comme il le disait souvent : « Il n’y a pas de défense de la forêt sans défense des peuples de la forêt ».
Sans aller plus loin, ici, dans l’Etat espagnol, le Syndicat des Ouvriers de la Campagne (SOC), qui fait partie du Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT), est l’une des principales références quant à la lutte pour la terre et en défense des droits des travailleurs agricoles journaliers. Depuis plus d’un an, ils occupent et exploitent la propriété de Somonte, à Palma del Río (Cordoue), une terre que la Junta de Andalucía se disposait à vendre en dépit du fait que 1.700 personnes sont au chômage dans cette localité.
L’objectif des occupants est que cette propriété soit exploitée par des coopératives de journaliers au chômage au lieu de passer dans les mains de banquiers et de grands propriétaires terriens. [...]
En Catalogne, aujourd’hui, [...] Can Piella, avec ses terres attenantes et qui se situe dans les rares zones rurales qui subsistent dans la région métropolitaine de Barcelone. Abandonnée depuis plus de dix ans, elle a été occupée par un groupe de jeunes qui a créé une association qui compte aujourd’hui 2.000 associés. Ils ont restauré la ferme, relancé l’activité agraire avec un potager communautaire, revitalisé son environnement et l’ont ouverte aux villages voisins [...]. Actuellement, après trois ans et demi de fonctionnement, un ordre d’expulsion menace le projet. La compagnie immobilière qui, pendant une décennie a abandonné la ferme et qui n’a aucun projet pour elle, la réclame.
Au début du XXe siècle, Emiliano Zapata, paysan et symbole de la Révolution mexicaine, exigeait « La terre à ceux qui la travaillent ». Plus de cent ans ont passé et ce mot d’ordre conserve toute son actualité.
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CHANGEMENT D ADRESSE
Nouveau déménagement pour le blog Lung Ta Zen qui poursuit son parcours de nomade.
En 2004 (de mémoire) il était chez Free puis il est passé sur Canalblog (ici) en décembre 2006
Il va maintenant rejoindre son petit frère ZEM chez Wordpress qui correspond plus à l'esprit du blog (Logiciels libres).
J'aurai l'occasion de remettre éventuellement d'anciens articles de ces deux blogs en plus des nouveaux articles.
Je remercie tous ceux avec qui j'ai pu partager durant ces presque 5 ans et j'espère que vous continuerez à prendre du plaisir à partager sur le nouveau blog.
N'oubliez pas non plus que je suis sur Facebook (là on est loin du Libre ! Mais à quand un réseau social du Libre ?)
http://lungtazen.wordpress.com/
Pour tous ceux qui étaient abonnés à la Newsletter, il n'y aura pas de continuation, néanmoins vous pourrez être mis au courant directement dans votre logiciel de mail (s'il est adapté) ou par un logiciel d'aggrégation ou sur un site d'aggrégation grâce au fil RSS de ce nouveau blog. N'hésitez pas à prendre contact avec moi si vous avez besoin de renseignements.
ce blog reste ouvert pour ceux qui veulent chercher dans les archives.
Je remettrai à jour la liste de liens vers les autres blogs au fur et à mesure
Amitié à vous
Chimères
Chimères tomes 1 2 & 3. Une BD de de Béhé & Mosdi

L'histoire d'un psychotique qui sort d'un internement de longue durée depuis son enfance mais qui reste traumatisé, surtout par les femmes.
Mais histoire surtout de son esprit, de l'esprit humain et des chimères qui y logent.

Avec une part de science fiction le récit nous entraîne dans des réalités parallèles qui en fait vivent parmi nous ou en nous. Imaginaires qui nous permettent de fuir la réalité quand celle ci devient trop douloureuse mais qui finalement nous emprisonnent.

Mais ici les fantasmes deviennent bien réels à moins que la vision de la réalité ne soit reconstruite en fonction des fantasmes ?

La mythologie grecque est source de la recomposition de ces fantasmes tout en faisant partie de la construction de la propre histoire "réelle" du héros.

Le dessin de Béhé est vraiment au service de l'histoire renforçant les émotions et la sensualité du récit.

Le déroulement de ce récit qui revient plusieurs fois sur les mêmes épisodes mais avec des niveaux de conscience différents, on passe du rêve à la réalité, de la mythologie à l'époque contemporaine, tout cela implique de lire les trois tomes à la suite pour ne pas perdre le fil de la lecture, mais cela se lit très rapidement, tellement on est saisi par son histoire.

On en sort en se posant la question, quelle chimère doit on rencontrer
et tuer pour prendre le risque de retrouver ses souvenirs ?
Jardinier & gardien de mon propre paradis
Mon esprit est comme un jardin dont je suis le jardinier. J'ai la capacité de choisir ce que j'y plante, et quelles mauvaises herbes je ne souhaite pas voir y proliférer.
Mais de même qu'au Paradis, Dieu avait mis des anges gardien avec des épées de feu, c'est mon attention qui fera que je ne laisserai rentrer dans cet Eden que ce que je souhaite. Je peux fermer la porte aux mauvaises habitudes grâce à cette vigilance.
Mais en tant que "jardinier-alchimiste" je ne m'inquiète pas de ce qui pourrait me paraître négatif, car tel le symbole connu du Tao (Yin / Yang) à chaque polarité corresond son opposé. Quoi qu'il surgisse j'ai la possibilité de mettre en oeuvre son antidote, comme on dit dans le bouddhisme.
Bien sûr ma première réaction est de me dire "cela n'est pas possible", il y a trop de mauvaises habitudes, trop longtemps qu'elles sont là, je n'en suis pas capable, j'ai toujours fait comme cela etc...
Mais tout cela n'est qu'une construction mentale, issue de toute ma vie certes, mais qu'une construction mentale. Pourquoi ne pas simplement chercher pendant quelques minutes, quelques secondes, chercher à changer mon regard, mon attitude et s'ancre alors en moi une autre façon de faire. Elle prend racine, même si elle ne fleurit pas immédiatement, sa graine est présente. Il suffit que je fasse l'expérience, je respire brutalement, le souffle court et tout mon corps se contracte comme lorsque je suis en colère. Pendant la colère il suffit que je me pose et que je respire calmement pour que la colère s'estompe.
j'ai souvent en mémoire cette phrase de
Robin S. Sharma : « Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 40 ans. Le deuxième meilleur moment est aujourd'hui »
Il est en moi un Eden
dont je suis le jardinier & gardien.
Nul n'y pénètre sans invite
car à tout mal son remède
pour qui sait composer avec les plantes.
LES JOURNÉES VIMALAKÎRTI
LES JOURNÉES VIMALAKÎRTI 18 avril et 20 juin 2009 Une initiative soutenue par l’Union Bouddhiste de France
Dans le Sûtra de Vimalakîrti, l’un des textes les plus généreux du bouddhisme du Grand Véhicule, Vimalakîrti, son héros, invite à œuvrer avec intelligence et amour dans le monde. Il témoigne que la voie du Bouddha est une pratique de la responsabilité engagée : le bodhisattva soigne les corps et protège les esprits ; il œuvre à la réconciliation des êtres et dissipe leurs peurs ; il libère les victimes de l’injustice ; il répand la non-violence et protège la Terre.
*********************
Inspirées par l’enseignement de Vimalakîrti, deux journées d’introduction et de réflexion à l’engagement bouddhiste sont proposées à Paris les samedis 18 avril 20 juin 2009 animées par Jean-Paul Ribes et Éric Rommeluère.
Ces journées préfigurent la création d’une organisation de réflexion, d’action et de formation à l’engagement bouddhiste. Toutes les personnes intéressées sont les bienvenues.
L’initiative est soutenue par l’Union Bouddhiste de France, fédération nationale des associations bouddhistes de France (www.bouddhisme-france.org).
L’association Un Zen Occidental (www.zen-occidental.net) offre le support logistique à ces journées.
Il est possible de participer à l’une ou l’autre de ces journées ou les deux.
☛ Les animateurs
Jean-Paul Ribes est président du Comité de Soutien au Peuple Tibétain (www.tibet-info.net/www/Comite-de-Soutien-au-Peuple.html). Ancien journaliste, il est l’auteur de nombreux livres, notamment Karmapa (Fayard, 2000) consacré au maître spirituel tibétain, l’actuel XVIIe Karmapa.
Éric Rommeluère est enseignant dans la tradition du bouddhisme zen (www.zen-occidental.net).
Dernier livre paru, Les bouddhas naissent dans le feu (Le Seuil, 2007). Il écrit actuellement un nouveau livre sur l’engagement bouddhiste pour les Éditions du Seuil.
☛ La journée du 18 avril 2009
La journée comportera deux séances générales sur le sens et les applications pratiques d’un engagement bouddhiste. Les échanges avec tous les participants seront privilégiés.
Horaires et adresse :
De 9 h 30 à 17 h 30 dans une belle salle au 80 rue Philippe de Girard 75018 Paris.
La journée débutera et se terminera par une séance de méditation silencieuse de 20 minutes.
Pour en savoir plus et s’inscrire en ligne : www.zen-occidental.net/journeeavril-vimalakirti.html
☛ La journée du 20 juin 2009
Cette journée sera plus particulièrement consacrée aux thèmes de la réconciliation et de la non-violence. Les échanges avec tous les participants seront privilégiés.
François Marchand, co-président du fond associatif Non-violence XXI qui regroupe les principales organisations non-violentes françaises et François Vaillant, rédacteur en chef de la revue Alternatives Non-Violentes, chargé de projets à l’IFMAN, institut spécialisé dans la formation à la gestion non-violente des conflits, interviendront au cours de cette journée.
Horaires et adresse :
De 9 h 30 à 17 h 30 dans une belle salle au 80 rue Philippe de Girard 75018 Paris.
La journée débutera et se terminera par une séance de méditation silencieuse de 20 minutes.
Pour en savoir plus et s’inscrire en ligne : www.zen-occidental.net/journeejuin-vimalakirti.html
☛ Des questions complémentaires ?
Une adresse électronique info@zen-occidental.net et un téléphone 01 40 44 53 94.
infos sur Buddhachannel.tv
ou Un Zen Occidental
Capitalisme et pulsion de mort
Capitalisme et pulsion de mort
de Gilles Dostaler & Bernard Maris
Un livre facile d’accès malgré son intitulé, qui propose une lecture du capitalisme à travers le double prisme de Freud et de Keynes où on voit que la crise qui entraîne aujourd’hui le monde vers son effondrement est comparable à celle des années trente, mue à nouveau par ce Freud appelait « la pulsion de mort ». Nichée au coeur du capitalisme, et même cachée par un instinct de vie, de plaisir apparent avec la (sur)consommation, cette pulsion le pousse à détruire et à s’autodétruire.
Deux textes cités dans ce livre :
« La question décisive pour le destin de l’espèce humaine me semble être de savoir si et dans quelle mesure son développement culturel réussira à se rendre maître de la perturbation apportée à la vie en commun par l’humaine pulsion d’agression et d’auto-anéantissement. A cet égard, l’époque présente mérite peut être justement un intérêt particulier. Les hommes sont maintenant parvenus si loin dans la domination des forces de la nature qu’avec l’aide de ces dernières il leur est facile d’exterminer les uns les autres jusqu’au dernier; ils le savent, de là une bonne part de leur inquiétude présente, de leur malheur, de leur fond d’angoisse et maintenant il faut s’attendre à ce que l’une des deux « puissances célestes », l’Eros éternel, fasse un effort pour s’affirmer dans le combat contre son adversaire tout aussi immortel. Mais qui peut présumer du succès et de l’issue ?
"
Freud, le Malaise dans la culture, 1930
« Je nous vois donc libres de revenir à quelques-uns des principes les plus sûr et certains de la religion et de la morale traditionnelle, tels que : l’avarice est un vice, l’usure est un délit, l’amour de l’argent est détestable, ceux qui pensent le moins au lendemain sont véritablement sur la voie de la vertu et de la sagesse; Nous placerons une fois de plus les fins au-dessus des moyens et préférerons le bien à l’utile. Nous honorerons ceux qui sauront nous enseigner à cueillir chaque et chaque jour de façon vertueuse et bonne, ces gens merveilleux qui savent jouir immédiatement des choses, les lys des champs qui ne peinent ni ne filent."
Keynes, Perspectives économiques pour nos petits enfants, 1930.
La carte de la crise sociale en France
http://www.mediapart.fr/club/blog/mathieu-magnaudeix/141108/la-carte-de-la-crise-sociale
Depuis l'annonce de plusieurs plans sociaux simultanés, Mediapart tient à jour la carte de l'hécatombe industrielle en cours. Nous avons choisi de ne prendre en compte que les suppressions de postes annoncées depuis septembre. La crise a fragilisé des secteurs entiers, comme l'automobile. Mais dans certains cas, la crise a vraiment bon dos...
Cette GoogleMap recense les licenciements collectifs, les défaillances d'entreprises et les arrêts de travail forcés, annoncés depuis le début du mois de septembre. Automobile, industrie, transports, agroalimentaires : tous les secteurs sont touchés. A ce jour, nous recensons plus de 180 entreprises. C'est une estimation basse : toutes les entreprises qui licencient ne sont pas connues. Les PME en grande difficulté à cause de problème de trésorerie encore moins...
La carte est régulièrement mise à jour. Certains d'entre vous m'ont en effet fait remarquer que certains symboles devaient être expliqués. Ce manque est corrigé. Une légende vous permet désormais de mieux la lire, d'un seul coup d'oeil.
Vous êtes nombreux à le dire : il manque à cette carte un compteur. C'est vrai, mais je me demande si ce compteur serait vraiment fiable, aussi ne suis-je pas persuadé de son utilité. Il donnerait certes une indication. Mais encore une fois, cette carte ne prétend pas à l'exhaustivité. Dans quelques semaines, quelques mois, les statistiques publiques ne manqueront pas de nous donner des chiffres plus fiables.
Enfin, vous êtes quelques-uns à déplorer que ne soient pas aussi portés sur la carte les créations d'emploi. Un chiffre, simplement, qui explique ce choix. Au cours des deux derniers trimestres, la France a détruit près de 30.000 emplois au total. C'est-à-dire que le nombre des emplois créés est largement inférieur à celui des emplois qui ont disparu.
Une entreprise ferme près de chez vous? Envoyez-moi un mail à mathieu.magnaudeix@mediapart.fr
L'art de Procrastiner .... ;-)
© Colin
sur un blog pas tant prise de tête que cela et très amusant : http://prisedetete.over-blog.org/
Une journée zen à Nantes le 2 mai 2009
Le Centre Tchenrezik est un petit lieu méditatif en ville associé à l’association Un Zen Occidental qui propose chaque mercredi soir une méditation à 18 h 45 à Rezé, près de Nantes. Le centre se trouve au 18 rue du Pélican 44400 Rezé.
Éric Rommeluère, enseignant zen, animateur de l'association Un Zen Occidental y dirigera une journée de méditation le samedi 2 mai 2009.
Les horaires
La journée se déroulera selon le programme suivant :
- 8 h 30 - 8 h 45 : ouverture des portes, accueil
- 8 h 50 - 9 h 00 : cérémonie d'ouverture de la journée
- 9 h 00 - 9 h 30 : méditation assise (zazen)
- 9 h 30 - 9 h 40 : méditation marchée (kinhin)
- 9 h 40 - 10 h 10 : méditation assise
- 10 h 10 - 10 h 20 : méditation marchée
- 10 h 20 - 10 h 50 méditation assise
- 10 h 50 - 11 h 00 : méditation marchée
- 11 h 00 - 12 h 15 : enseignement
- 12 h 30 - 13 h 45 : préparation déjeuner, déjeuner
- 14 h 00 - 14 h 30 : méditation assise
- 14 h 30 - 14 h 40 : méditation marchée
- 14 h 40 - 15 h 10 : méditation assise
- 15 h 10 - 15 h 20 : méditation marchée
- 15 h 30 - 16 h 50 : enseignement, questions-réponses
- 17 h 00 - 17 h 30 : prise de refuge (facultatif) et cérémonie de clôture de fin de journée
La journée est ouverte à tous. Le repas de midi végétarien est pris en silence.
Pour la cohérence générale, nous n'acceptons pas de participation partielle et demandons que chaque participant assiste à l'intégralité des méditations et des enseignements.
Il est recommandé d'apporter son coussin de méditation, même si des coussins sont disponibles sur place. La tenue doit être sobre et confortable.
La prise de refuge
Ceux qui le souhaitent pourront prendre refuge en fin de journée. Il s'agit d'une cérémonie simple et belle où l'on exprime sa confiance envers le Bouddha (l'Éveillé), le dharma (l'enseignement de l'ouverture et de la compassion) et le sangha (la communauté des amis des bien qui s'exercent au dharma).
L'enseignant
Éric Rommeluère a reçu les préceptes bouddhistes en 1981, pratiquant notamment une dizaine d'années avec le moine japonais Ryôtan Tokuda. En 2001, il a reçu à Tôkyô la transmission du dharma du maître zen Gudô Wafu Nishijima. Il a récemment publié aux Éditions du Seuil son dernier ouvrage, Les bouddhas naissent dans le feu.
La participation
Elle est fixée à 35 euros (20 euros pour les frais, 15 euros pour l'enseignement), incluant un repas léger à midi. Il est nécessaire d'être membre de l'association Un Zen Occidental pour y participer (25 euros la cotisation annuelle valable de date à date).
Pour s'inscrire
Il suffit de se pré-inscrire en ligne [cliquez].
Vous recevrez ensuite par courrier électronique un bulletin
d'inscription au format PDF à nous retourner dûment complété avec votre
règlement par voie postale.
L'inscription n'est définitive qu'à
réception de ces éléments. En cas de désistement avant la date du 27
avril 2009, le remboursement sera intégral. Aucun remboursement ne sera
effectué après cette date.
Attention : le nombre de places est limité. Les inscriptions sont closes le 27 avril 2009.
Des questions complémentaires ?
Vous pouvez nous écrire à l'adresse nantes[at]zen-occidental.net ou téléphoner au 06 67 62 93 53.
Ce qu'est la méditation
(cliquer pour agrandir)
Toutes les BD de Zem sont regroupées sur son blog personnel
You can see Chinese translation by Hsin Ying from Buddhachannel.tv and english translation by Jean-Claude Maître on Zem's blog
merci et pardon à tous les maîtres et enseignants
dont j’ai abusivement usé & déformé les propos pour ces BD ;)
Zem apprenti maître Zen by Frédéric Baylot est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://lungtazen.canalblog.com/.
ATTENTION RESTER TROP LONGTEMPS DEVANT L ECRAN DE VOTRE ORDINATEUR NUIT A LA SANTE MENTALE
Peut il exister un bouddhisme non engagé ?
Alors que la presse comme la réalité nous montre que nous sommes en pleine crise économique, il est encore peu mis en avant la crise écologique qui l’accompagne. En tant que bouddhiste, en tant qu’humain que pouvons nous y faire, que faire ?
Nous pouvons y réfléchir, laisser les « personnes compétentes » agir, on peut travailler sur soi (toute modification de la société ne peut passer que par une transformation personnelle), mais est ce suffisant ?
Il me semble que nous ne pouvons, aujourd’hui encore plus qu’hier, faire l’économie d’un engagement personnel social. Un certain nombre de bouddhistes pensent qu’il suffit de « travailler sur soi », mais j’ai bien peur que si cela est coupé d'une action sociale concrète, cela ne soit qu’une fuite pour éviter la réalité, éviter les risques amenés par l’action & se protéger par une quête inextinguible de la sagesse, qui n’est souvent d’ailleurs qu’une recherche du savoir ou d’une tranquillité qui n’existe pas dans la société.
Un maître zen Vietnamien décédé nous dit : « L’agir est plus important que le savoir, et une connaissance qui ne peut se traduire en actes n’a que peu de valeur. La pratique du Zen ne devrait pas être limitée aux seuls périodes de méditation en position assise; elle devrait être associée à toutes les activités de la vie quotidienne. Si nous nous appliquons à approfondir la Voie, nous nous apercevrons que chaque jour est un bon jour. »1
Cela implique deux choses pour moi : cet engagement, mais aussi un engagement qui ne soit pas lui-même une perte dans un infini idéal inatteignable, mais au contraire dans une recherche de ce qui peut être transformer dans notre environnement social proche.
Le danger serait en effet de partir dans des actions militantes qui ne nourriraient que les associations qui les portent. Il nous faut rester dans le réel, car comme l’avait vu Aristote, le possible naît du réel, non le réel du possible. « Occupe-toi de ton action » écrit Miguel Benasayag.
Une action suppose toujours un sujet, c’est donc elle qui nous rend sujet et nous donne la puissance d’exister, comme Spinoza dans l’Ethique nous l’explique par le « conatus ».
La méditation nous amène à nous ouvrir à ce que nous sommes, à comment nous agissons, comment nous pensons. Miguel Benasayag nous pousse à nous interroger sur notre propre expérience , car, toujours selon lui, c’est dans cette expérience, dans cette situation personnelle, qu’on peut s’interroger pour savoir ce que signifie la justice sociale et poser des acte spour changer les choses.
D’un point de vue bouddhiste, je dirais qu’il ne s’agit pas d’attendre d’être un grand éveillé, d’être un Bodhisattva pour en suivre le chemin et se rendre utile, quoi que nous soyons ou ayons fait jusque là car « la pratique ne porte pas sur l’avenir, quand tout sera mis en place et que vous serez devenu digne de respect à vos yeux. On peut être l’individu le plus violent du monde, c’est un bon point de départ. Simplement, là où nous en sommes, c’est l’endroit où démarrer. »2. « La grandeur n’est pas une abstraction mais un art de vivre. Dans la tradition de l’éveil (le bouddhisme), « grand » exprime que tout commence et que tout finit, ici, dans l’expérience la plus triviale, la plus ordinaire de notre condition? Nous avons toujours des idées et des idéaux sur ce qu’est ou ce que devrait être la réalité, mais nous devons aller plus , faire un pas supplémentaire, vers l’ici-même, dans la réalité. »3 « La tendresse des Bouddhas et des bodhisattva les conduit non à professer des théories universelles toutes prêtes, mais, dans l’écoute réelle, à donner à leurs interlocuteurs tout ce qui est à même de les faire grandir et de les embellir, selon leur capacité et leur propre identité. Les éveillés n’agissent pas en fonction de dogmes mais de situations. »4
Une autre gageur est de ne pas céder au découragement quand on prend conscience des responsabilités que nous avons face aux crises actuelles, mais au contraire de revenir au concret, comme le dit le Dalaï Lama5 : « Il s’agit d’être enthousiaste. Et là, le sentiment de l’urgence est un élément clé. »
En fait cette joie dans la pratique, dans l’action devrait être présente de tout temps chez le bouddhiste, en effet la pratique même et les enseignements rappellent à « l’adepte du bouddhisme .../... son impermanence, c’est-à-dire sa mort. .../... Cette conscience de l’impermanence qui nous confère un sens de l’urgence : chaque instant est précieux et nous devons en user au mieux. »6
Et pourtant en agissant ici et maintenant, en prenant conscience des injustices sociales présentes, en agissant localement pour les modifier nous touchons à ce qu’il y a d’universel en l’humain, la souffrance et le désir de bonheur. L’action concrète dans notre sphère d’activité et de compétence, là où nous sommes, ce que Miguel Benasayag nomme l’action restreinte. Nous y trouvons cette universalité qui parle à tous, ce qu’il nomme le « commun ». Mais pour autant « il ne s’agit pas de justifier une politique de bon père de famille qui s’occuper de ses affaires et rien d’autre. Une action restreinte ne signifie pas des effets restreints. »7.
Dans notre quotidien nous participons à ce tout. « Les hommes font l’histoire » 8
1Thien An (Maître bouddhiste Vietnamien – 1926 - 1980)
2Pema Chödrön – La Voie commence là où vous êtes – La Table Ronde - 2000
3Eric Rommeluère – Les Bouddhas naissent dans le feu – Seuil - 2007
4Eric Rommeluère – Les Bouddhas naissent dans le feu – Seuil - 2007
5Dalaï Lama - L’art du bonheur – Robert Laffont - 1999
6Dalaï Lama - L’art du bonheur – Robert Laffont - 1999
7Miguel Benasayag – Abécédaire de l’engagement – Bayard - 2004
8Karl Marx
JOURNEE DES CITOYENS DU MONDE
Il y a plus de 20 ans je me suis déclaré Citoyen du Monde sur le Registre des Citoyens du Monde (Carte d'identité de Citoyen du Monde n° 175972), aujourd'hui est la journée déclarée des Citoyens du Monde, j'en profite donc pour vous passer ces informations.
A PROBLEMES MONDIAUX, SOLUTIONS MONDIALES
Les germes de violence que constitue la misère du plus grand nombre à côté de l'abondance dont jouit une minorité d'habitants de la Terre, la pollution de l'atmosphère, celle de l'eau, l'accaparement et le gaspillage des ressources énergétiques fossiles et des matières premières rares, l'explosion démographique, le désordre monétaire,
sont autant de problèmes qui se posent à l'échelle planétaire et qui dépassent la compétence des Etats.
Le temps est venu pour chaque homme de se sentir solidaire de l'humanité.
Les Etats du monde entier n'entendront notre voix que si nous sommes une immensité rassemblée.
N'est-il pas temps de prendre conscience de notre citoyenneté mondiale ?
« Pour la première fois, l’homme a réellement compris qu’il est un
habitant de la planète et peut-être doit-il penser ou agir sous un
nouvel aspect, non seulement sous l’aspect d’individu, de famille ou de
genre, d’Etat ou de groupe d’Etats, mais aussi sous l’aspect planétaire
». Vernadsk
Se nomme citoyens du
monde quiconque désire œuvrer au rapprochement entre les peuples,
considère cette planète comme sa patrie commune, estime que ses
habitants forment un peuple commun avec des droits et des devoirs, en
dehors des clivages nationaux ,place l'intérêt de cet ensemble humain
au-dessus d’intérêts nationaux et régionaux.
Les citoyens du
monde s'engagent à développer un sentiment d'identité commune et de
coexistence pacifique entre les habitants de la planète, tout en
respectant les diversités
Aujourd’hui plus de
6 milliards d’habitants sur notre planète, pourquoi pas demain des
milliards de citoyens du monde
Si vous souhaitez recevoir votre carte de citoyen du monde, adressez la formule ci-contre, remplie, signée et accompagnée d'une photo d'identité et de la somme de 15 Euros(ou de l'équivalent) -sauf cas de difficultés financières 8 Euros
Les enregistrements sans paiement donnent lieu à la délivrance d'un "Certificat provisoire d'enregistrement" valable trois ans.
* Par courrier postal à un Centre d'Enregistrement agréé. : Formule à télécharger
* ou au REGISTRE DES CITOYENS DU MONDE
o Enregistrement en ligne bientôt disponible
o Enregistrement par courrier électronique :
1. Prévoyez votre paiement (virement interbancaire, virement postal international, carte bancaire, Paypal, comptes UEA ou FEL)
2. copiez le formulaire et collez le et adressez le à abc@recim.org
Quelques informations pour être zen
Etre zen, ce n'est pas être cool, assis tranquille à regarder le monde passer , c'est être acteur, humble, mais à sa place, pour une moindre souffrance et pour un bonheur durable pour tous les êtres vivants
.
Cela veut dire être en capacité de regarder le monde en essayant de se faire le moins manipuler possible, et de trouver des moyens d'action, des rapports de force, non-violents pour faire changer les interactions quand celles-ci créent de la "déshumanisation".
(Pour recevoir ces informations par mail, m'envoyer un mail à lungta @ free . fr -sans blancs-)
Japon - Poète sans abri : Les Japonais émus par sa plume anonyme
LE MONDE | 12.03.09 TOKYO CORRESPONDANT Philippe Pons
Sans abri à Tokyo le 29 Janvier 2009
Ils sont de plus en plus visibles. Mais les passants les croisent sans apparemment les voir. Indifférents, gênés. Leurs ombres furtives, miséreuses, çà et là dans les gares ou les parcs, rappellent inopinément à beaucoup leurs propres difficultés. Leur souffrance semble désincarnée. Ils ne mendient pas et survivent des rebuts de la société de consommation. Cette société les ignore et, eux, les sans-abri des grandes villes japonaises, ils s'en sont détournés. Deux mondes se côtoient et font mine de ne pas se voir.
D'autant plus troublante, une voix s'élève de ce monde des "naufragés" de la prospérité. Depuis la fin de l'année 2008, le quotidien Asahi publie des courts poèmes d'un auteur sans abri rest
é anonyme. Et, sans doute pour la première fois, les lecteurs de ce journal découvrent à travers ses mots ce "peuple d'en bas" qui, la nuit, dort dans des cartons aux pieds de ceux qui se pressent pour ne pas rater le dernier métro.
Comme d'autres journaux, Asahi a une rubrique poétique dans laquelle sont publiés des poèmes du genre classique waka, courts et à la beauté austère et mélancolique, envoyés par des lecteurs qui ont été sélectionnés par un jury.
Les concours de poèmes relèvent d'une tradition millénaire au Japon. Et les quotidiens l'ont poursuivie. Au nombre de lettres d'encouragement que reçoit l'Asahi, les poèmes de cet homme déchu, à la rue, ont ému plus d'un lecteur.
"Habitué à vivre sans clés, je passe la nouvelle année. De quoi d'autres dois-je encore me dessaisir ?" "Cette rue s'appelle la rue des enfants infidèles. Moi je n'ai
ni parents ni enfant." "L'homme ne vit pas seulement de pain, mais moi je passe ma journée avec le pain distribué..." A la belle étoile, cette chanson de Juliette Gréco dont les paroles sont de Jacques Prévert et la musique de Joseph Kosma, a bercé son sommeil : "M'endormant sous un ciel étoilé, j'ai entendu la chanson de Gréco. Ce n'était qu'une illusion..."
LA CHANSON DE GRÉCO
Le poète anonyme signe ses textes du pseudonyme de Koichi Koda, mais la rubrique "adresse" qui accompagne la publication du poème, normalement obligatoire, comporte la simple mention : "sans". L'auteur vit probablement dans le quartier de Kotobuki-cho, à Yokohama, l'un des bivouacs aux m
inables hôtels pour journaliers, l'une de ces trappes de la ville vers lesquelles refluent les sans-abri.
L'écriture soignée et la référence à la chanson de Juliette Gréco (qui date des années 1950) donnent à penser que l'homme est cultivé et doit être âgé de plus de 70 ans. A la suite de la publication de ses poèmes par Asahi, l'anonyme poète en a envoyé un autre : "Lisant l'article à mon propos comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre, les larmes me sont montées aux yeux."
Le quotidien l'a appelé à se faire connaître, ne serait-ce que pour lui remettre la petite rémunération qui accompagne la publication d'un poème. "Je suis touché par votre gentillesse, mais pour le moment je n'ai pas le courage d'entrer en contact avec vous", a-t-il répondu.
lu sur Inventerre
A nos juges... Lettres des inculpés de Tarnac
Lettres des inculpés de Tarnac
A nos juges,
Voilà quatre mois que le feuilleton médiatico-judiciaire intitulé l’"affaire de Tarnac" ne cesse de ne plus vouloir finir. Julien (Coupat) va-t-il sortir à Noël ? Pour le Nouvel An ? Aura-t-il plus de chance vendredi 13 ? Non, finalement on le gardera encore un peu en prison, enfermé dans son nouveau rôle de chef d’une cellule invisible. Puisqu’il semble que quelques personnes aient encore intérêt à faire perdurer cette mascarade, même au-delà du grotesque, il va nous falloir endosser, encore une fois, le rôle que l’on nous a taillé ("les 9 de Tarnac"), pour un nécessaire éclaircissement collectif. Alors voilà. ...
Primo. Pendant que des journalistes fouillaient jusque dans nos poubelles, les flics reluquaient jusqu’à l’intérieur de nos rectums. C’est assez désagréable. Depuis des mois vous ouvrez notre courrier, vous écoutez nos téléphones, vous traquez nos amis, vous filmez nos maisons. Vous jouissez de ces moyens.
Nous, les neuf, nous les subissons, comme tant d’autres. Atomisés par vos procédures, neuf fois un, alors que vous, vous êtes toute une administration, toute une police et toute la logique d’un monde. Au point où nous en sommes, les dés sont un peu pipés, le bûcher déjà dressé. Aussi, qu’on ne nous demande pas d’être beaux joueurs.
Deuzio. Bien sûr vous avez besoin d’"individus", constitués en "cellule", appartenant à une "mouvance" d’une fraction de l’échiquier politique. Vous en avez besoin, car c’est votre seule et dernière prise sur toute une part grandissante du monde, irréductible à la société que vous prétendez défendre. Vous avez raison, il se passe quelque chose en France, mais ce n’est certainement pas la renaissance d’une "ultragauche". Nous ne sommes ici que des figures, qu’une cristallisation somme toute plutôt vulgaire d’un conflit qui traverse notre époque. La pointe médiatico-policière d’un affrontement sans merci que mène un ordre qui s’effondre contre tout ce qui prétend pouvoir lui survivre.
Il va sans dire qu’à la vue de ce qui se passe en Guadeloupe, en Martinique, dans les banlieues et les universités, chez les vignerons, les pêcheurs, les cheminots et les sans-papiers, il vous faudra bientôt plus de juges que de profs pour contenir tout ça. Vous n’y comprenez rien. Et ne comptez pas sur les fins limiers de la DCRI pour vous expliquer.
Tertio. Nous constatons qu’il y a plus de joie dans nos amitiés et nos "associations de malfaiteurs" que dans vos bureaux et vos tribunaux.
Quarto. S’il semble aller de soi pour vous que le sérieux de votre emploi vous amène jusqu’à nous questionner sur nos pensées politiques et sur nos amitiés, nous ne nous sentons pas, quant à nous, le devoir de vous en parler. Aucune vie ne sera jamais absolument transparente aux yeux de l’Etat et de sa justice. Là où vous avez voulu y voir plus clair, il semble plutôt que vous ayez propagé l’opacité. Et l’on nous dit que, désormais, pour ne pas subir votre regard, ils sont toujours plus nombreux ceux qui se rendent à des manifestations sans téléphone portable, qui cryptent les textes qu’ils écrivent, qui font d’habiles détours en rentrant chez eux. Comme on dit : c’est ballot.
Quinto. Depuis le début de cette "affaire", vous avez semblé vouloir accorder beaucoup d’importance au témoignage d’un mythomane, aussi appelé "sous X". Vous vous obstinez, c’est courageux, à accorder un peu de foi à ce ramassis de mensonges, et à cette pratique qui a fait l’honneur de la France il y a quelques décennies - la délation. C’en serait presque touchant, si ça ne conditionnait pas l’accusation de chef à l’encontre de Julien, et donc son maintien en détention. Si ce genre de « témoignage » ne justifiait pas des arrestations arbitraires – à l’occasion, par exemple, de quelques balles envoyées par la Poste, ou sur la police, dans l’Hérault, ou à Villiers-le-bel.
Enfin, étant entendu que la marge de liberté qu’il nous reste est désormais fort réduite, que le seul point à partir duquel nous pouvons nous soustraire à votre emprise réside dans les interrogatoires auxquels vous nous soumettez à intervalles réguliers. Que Julien s’est déjà vu refuser quatre demandes de remise en liberté. Qu’il est notre ami. Qu’il n’est rien de plus que ce que nous sommes. Nous décidons qu’à partir de ce jour, dans l’héroïque tradition d’un Bartleby, "nous préférerons ne pas". En gros, nous ne vous dirons plus rien et cela jusqu’à ce que vous le libériez, jusqu’à ce que vous abandonniez la qualification de chef pour lui et de terrorisme pour nous tous. En résumé, jusqu’à ce que vous abandonniez les poursuites.
Pour tous ceux qui, là où ils sont, se battent et ne se résignent pas. Pour tous ceux que le ressentiment n’étouffe pas et qui font de la joie une question d’offensive. Pour nos amis, nos enfants, nos frères et nos soeurs, les comités de soutien. Pas de peur, pas d’apitoiement. Pas de héros, pas de martyrs. C’est précisément parce que cette affaire n’a jamais été juridique qu’il faut transporter le conflit sur le terrain du politique. Ce que la multiplication des attaques d’un pouvoir toujours plus absurde appelle de notre part, ce n’est rien d’autre que la généralisation de pratiques collectives d’autodéfense partout où cela devient nécessaire.
Il n’y a pas neuf personnes à sauver mais un ordre à faire tomber.
Aria, Benjamin, Bertrand, Elsa, Gabrielle, Manon, Matthieu, Yldune sont, avec Julien Coupat, mis en examen dans l’"affaire de Tarnac".
(Publié aussi dans le journal Le Monde, du 17 mars).
Un exemple de coopération décentralisée en Afrique
http://www.toogezer.com/
Dori
est une ville du Sahel de 30 000 habitants, située au nord-est du
Burkina Faso, et Annecy-le- Vieux est une ville de 20 000 habitants,
située en Haute-Savoie.
Le jumelage de ces deux villes, initié depuis 20 ans, permet des
échanges culturels mais vise aussi à mener des actions de solidarité
Nord-Sud dans les domaines sociaux, pour l’amélioration des conditions
de vie des populations de Dori qui en ont le plus besoin.
C’est dans ce cadre qu’en 2000, d’un commun accord, l’assainissement
des eaux usées et des excrétas est devenu un axe prioritaire de cette
coopération décentralisée.
En quoi consiste le partenariat ?
A Dori, la majorité des habitants dispose de latrines traditionnelles,
mais l’insalubrité y est flagrante : d’une part parce qu’il n’existe
pas de système de gestion des boues de vidange des latrines et d’autre
part, parce qu’une partie de la population (5,1 %), dépourvue de
latrines, se voit obligée de déféquer dans la ville. Les eaux de
ruissellement emportent les déchets dans une mare qui sert d’eau de
consommation pour 20% de la population.
Ce projet est particulièrement novateur, car il propose la mise en
place d’un service municipal de gestion des eaux usées et des excrétas,
ainsi qu’une politique d’assainissement. Dori sera la première ville
moyenne à disposer d’un tel service et à être dotée d’une station de
traitement des boues de vidange et d’une unité de valorisation des
déchets, qui créeront des emplois localement.
L’une des principales valeurs ajoutées de cet exemple de coopération
décentralisée est l’implication d’Eau Vive, une ONG spécialisée qui met
à la disposition de la collectivité locale du Nord et de celle du Sud,
son expertise en gestion de projets, son approche sur la thématique
ciblée et son savoir-faire. Eau Vive apporte appui-conseil, encadre et
met à disposition des outils de gestion, des procédures et des guides
pour la réalisation des ouvrages d’assainissement.
Ce projet est une illustration tangible de l’opportunité que représente
la coopération décentralisée pour un partenariat gagnant-gagnant dans
la mise en œuvre d’actions de solidarité entre le nord et le sud.
Coordonnées Eau Vive
4 rue Victor Beausse
93100 Montreuil
Tel.01 41 58 50 55
Contact : eau-vive@eau-vive.org
www.eau-vive.org
Méditation pour souffler
(cliquer pour agrandir)
Toutes les BD de Zem sont regroupées sur son blog personnel
You can see Chinese translation by Hsin Ying from Buddhachannel.tv and english translation by Jean-Claude Maître on Zem's blog
merci et pardon à tous les maîtres et enseignants
dont j’ai abusivement usé & déformé les propos pour ces BD ;)
Zem apprenti maître Zen by Frédéric Baylot est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://lungtazen.canalblog.com/.
Maintien en détention de Julien Coupat : Le fiasco de l'anti-terrorisme
de les VertsLe 11 novembre dernier Michèle Alliot-Marie annonçait elle-même l'interpellation de Julien Coupat suite à une opération médiatico-policière de grande envergure. Les accusés de Tarnac étaient un épouvantail tout trouvé pour la Ministre de l'Intérieur qui agitait depuis plusieurs mois une menace de l'« ultra-gauche ».
Depuis, l'ensemble des charges sont tombées une à une. Aucune preuve matérielle convaincante n'a été saisie, le principal témoin à charge s'avère être un mythomane et un groupe allemand a revendiqué les dégradations de caténaires. Mis à part Julien Coupat, tous les co-accusés ont d'ailleurs été libérés et placés sous contrôle judiciaire.
Cette affaire est aujourd'hui un immense fiasco pour la Justice et pour le Ministère de l'Intérieur. Est-ce cela que veulent cacher certains juges en refusant de libérer le dernier prisonnier de Tarnac ?
L'affaire de Tarnac est déjà un scandale politique. Elle devient un acharnement judiciaire... Jusqu'à quand laissera-t-on des citoyens en prison sans preuve uniquement pour sauver la carrière de la Ministre de l'Intérieur ? Il est plus que temps de libérer Julien Coupat et d'assouplir enfin le contrôle judiciaire qui pèse sur ses co-accusés.
Cécile Duflot,
Secrétaire nationale
Expulsion Yourte
lire YurTao
La révolution des encombrants.
La vie vaut vraiment d'être vécue!
Si à l'école je ne me suis jamais donnée la peine de décrocher la première place, de peur entre autres de déclencher des jalousies pénibles, puisqu'en temps qu'ainée de ma fratrie, j'ai vite appris à la maison que la préexistence se payait cher en matière de disputes,
en matière de pratique autodidacte de la voie de la yourte, je m'en suis donné tout autant, sinon plus, pour ne pas décrocher la première place du premier palmarès d'expulsions de yourtes en France.
Mais me voici bien, depuis le 26 Février 2009, la première auto-constructrice habitante en yourte de ce pays, virée comme une squatteuse par un tribunal de justice.
Même si, heureusement, ce n'est pas le statut de la yourte qui est visé, mais son implantation. Il est cependant impossible de séparer les deux dans la réalité de la vie quotidienne du droit au logement, car le socle des yourtes, bien qu'on puisse plus le comparer à une amarre dans un port qu'à une fondation, c'est quand même toujours la terre, le foncier.
Alors, maintenant que ma descente en bord de village dans une tentative d'intégration douce est ratée, maintenant que je suis au top de quelque chose, maintenant que j'ai acquis quelques lettres de noblesse de la gueuserie ordinaire en gagnant le droit d'être jetée à la rue par une bande d'escrocs sans foi ni lois, je ne vais plus me gêner pour dire ce que je pense de ces méthodes et des intentions malveillantes et pourries qui les animent.
Je sais que je ne vivrais pas assez longtemps pour entendre proférer à mon égard le même genre d'excuses que celles qui sont faites actuellement aux tribus indiennes expropriées et décimées par des cow-boys assassins.
Je sais que je suis victime comme tant d'autres d'une razzia organisée et armée, et quoi qu'il en soit, je préfère ma conscience et ma colère à l'aveuglement d'un bourreau ou l'indifférence d'un Ponce Pilate.
Donc tant que je vis, je continue, moi, petite yourteuse cevenole expulsée, à faire le procès de la spéculation, de la prédation, du mépris, du pouvoir et de la justice utilisés contre les pauvres, et de la complicité de ceux qui se taisent.
Je continue à vouloir démontrer la primauté du droit des peuples à l'auto-détermination, à la souveraineté alimentaire, donc à un lopin de terre personnel octroyé équitablement par simple fait de naissance, la légitimité du droit d'usage sur tout accaparement par des intérêts spéculatifs, le droit à un revenu de citoyenneté déconnecté du travail obligatoire, le droit de vivre et d'habiter modestement en respectant ce qui nous entoure.
Car c'est bien de tout cela qu'il s'agit, dont mes procès sont l'exemple et le symbole.
Un procès où les profiteurs les plus caricaturaux du capitalisme, les pirates de l' immobilier, ces gens pour qui la terre n'est pas un lieu de vie pour frères humains, encore moins un bien commun, mais une jungle où tout est à prendre d'assaut sans rien laisser vivant derrière, saccageant pour les siècles et les siècles en se défoulant des pires instincts, s'attaquent clairement et sans vergogne au symbole le plus poétique des opposants au monde marchand,
le peuple des yourtes.
Je me suis défendue contre les agressions de gens qui ne doutaient pas de leur pouvoir, qui savaient bien que leurs relations, leurs connivences, les intérêts croisés de tous ceux qui profitent des ventes judiciaires, les couvriraient.
Quel juge condamnerait un avocat, celui qui a procédé aux enchères, ami des marchands, qu'il voit tous les jours, dans ce microcosme de province où les intérêts des riches, des notables et des nantis s'entrecroisent sur les nappes et les draps des foyers rupins de la ville?
Mettre en question la validité d' une vente, dénoncer le lobby des participants directs et indirects des ventes aux enchères, ce qui fait beaucoup de monde qui se sert à chaque transaction, c'est remettre en question tout le système bien rodé qui en gravite, c'est impensable.
C'était donc plié d'avance.
Ce qui ne leur a quand même pas donné la dignité d'assumer leurs actes, puisque le résultat du jugement a été largement différé pour reculer les réactions publiques et médiatiques: après un procès où la seule représentation de mes adversaires, hors avocat, s'est traduite par deux flics spécialement octroyés pour cette audience et une paire de RG, on m'a demandé de prendre connaissance en catimini du jugement par téléphone!
Pourtant, l'acquisition dans mon dos du terrain sur lequel j'habite par un cartel de marchands de biens qui m'ont ignoré avec un rare mépris, qui n'ont pas eu le courage une seule fois de se présenter aux audiences publiques, est et restera pour moi une opération illégitime et illégale, (mes justes arguments ont été balayés purement et simplement), un hold up légalisé, le résultat d'une politique et d'une justice indigne et inique.
Mais c'est aussi la représentation des deux forces vitales en action, pulsions de vie et pulsions de mort, partout dans le monde et plus particulièrement en ce moment.
Du coté de la vie, le soin de la planète et une conscience politique, philosophique et spirituelle de l'organisation fraternelle de la société humaine,
et de l'autre le racket sauvage des ressources, l'élimination des plus faibles et l'hégémonie de l'égoïsme et de l'accaparement.
Depuis plusieurs décennies habitante de ces Cevennes minières en déshérence, y vivant, y enfantant, y souffrant, y ayant enseveli récemment mon enfant dans cette terre charbonneuse remplie de vieux mineurs sacrifiés à la croissance, y travaillant dur, sans reconnaissance, sans salaires, sans garanties et sans sécurité, y défrichant sans cesse gratuitement sentiers abandonnés et prés envahis de ronces, y inventant des façons de vivre modestes et légères en harmonie avec la nature, y nouant des solidarités nouvelles avec les oubliés du système,
comment me remercie-t'on aujourd'hui de ma persévérance, de mon audace, de ma volonté de ne pas abandonner une terre qui a tant besoin de souffles nouveaux, de ma foi pour soulager l'imaginaire de toutes ces misères et ces relégations?
On me remercie comme un patron vénal remercie une ouvrière qui a donné sa vie à son entreprise, en la licenciant.
Un patron qui part en parachute doré avec la caisse, lesté d'une indemnité et d'une subvention gouvernementale, nanti de permis de construire en zone naturelle protégée en Corse pour des villas de luxe, de jets privés pour aller se soulager dans les petites filles des bordels asiatiques, de yatchs gracieusement offerts pour mouiller dans les ports des paradis fiscaux, une législation votée pour le blanchir, une milice privée et les honneurs des médias.
Quant au travail lui-même, accompli sur une friche industrielle que j'ai entièrement réhabilité de façon écologique, à la force du poignet, sans machines, sans pesticides, sans désherbants, soignant des décennies de pollution et d'abandon, transformant un rebut en petit joyau légèrement jardiné, que va t'il devenir?
Rien.
A
nouveau une poubelle, à nouveau une friche.
En effet, les marchands devaient revendre ce terrain en Septembre 2009, comme la loi le leur oblige, pour en tirer bénéfice.
Malheureusement pour eux, le maire vient de leur confirmer l'inconstructibilité de la parcelle, réinscrite dans le nouveau PLU en cours d'élaboration.
Donc pas de citron à presser.
DAL, Halem et Demeures Nomades avons demandé à la mairie d'une part une vigilance accrue lors du passage de cette vente dans leurs bureaux, et d'autre part d'étudier un projet local au service des bessegeois qui pourrait justifier une préemption par la municipalité.
La mairie a donc laissé entendre que lors de la mise en vente du terrain, elle pourrait préempter.
Cet espace de proximité retournerait alors à sa vocation populaire et sociale, grâce à un projet associatif, ou tout simplement un projet communal de parc public pour les habitants du quartier.
Furieux, l'un des marchands a donc rétorqué qu'il laisserait le terrain à son fils, seule issue légale pour sauver son honneur de macho viril et conquérant.
On ne doute pas dés lors, vu la mentalité de la maison, que le fils préfère y déposer ses carcasses de bagnoles que des yourtes.
Yourtes qui commençaient à attirer sur la ville une renommée nationale de renouveau et d'ouverture, qui sera d'ailleurs amplifiée par le film que Régis et Aline ont tourné au Cantoyourte cet hiver et qui sera diffusé sur M6 le 25 Mars à l'émission « 66 minutes ».
Quand au travail social et culturel accompli en proximité d'une population avec qui ça n'a pas toujours été facile mais d'où ont surgi débats, animations et éveils de conscience, quand ce n'est tout simplement convivialité par l'ouverture du camp aux jeunes et vieux du quartier et du canton, que deviendra t'il?
Travail de lien social gratuit réduit à néant, désavoué, piétiné, parce que le seul horizon permis pour les campagnes et les banlieues, ce n'est pas l'auto-organisation et la débrouillardise qui sonneraient trop comme une économie informelle et donc une dissidence inacceptable pour le monde du profit, mais le chômage, les « prises en charge » et les assistanats avilissants et hypocrites, la rue ou la prison.
Cette belle aventure humaine et solidaire du Cantoyourte sera t-elle clouée au carreau par les ravages capitalistes?
C'est sans compter sur la résistance.
C'est pourquoi:
J'en appelle à l'insurrection rurale
pour défendre le droit d'habiter autrement,
en particulier dans des habitats modestes et légers,
symbole d'un mode de vie écologique et social
et réponse populaire à la crise du capitalisme.
J'en appelle à la défense des Yourtes,
symboles de la gratuité, la solidarité, la diversité,
l'ingéniosité et la fraternité des peuples.
J'en appelle à l'insurrection des tentes partout dans le pays
pour protester contre une justice d'exclusion et d'expulsion,
qui catalogue les tentes et ses occupants
comme des objets encombrants, des détritus,
quand ce ne sont pas des fantômes, (comme l'ont fait les auxiliaires de justice et les arnaqueurs immobiliers ignorant mes yourtes dans les cahiers des charges d'adjudication).
J'en appelle à la révolution des encombrants,
des laissés pour compte, des jetés dehors,
j'en appelle à la récupération et au stockage,
par tous les sympathisants des yourtes,
de leurs objets encombrants, abimés, dépassés,
pour édifier des barricades contre les bulldozers
autour du Cantoyourte,
dés que le délai de quatorze mois,
octroyé par charité ( certif médical) sera expiré!
J'en appelle à la désobéissance civique pacifique
et à la solidarité résistante
pour pouvoir continuer à ouvrir des terrains de vie
aux personnes de plus en plus nombreuses exclues
de la société d'abondance en faillite.
J'en appelle à toutes initiatives qui rallient et relaient
les protestations, les révoltes et les indignations de ceux qui,
expulsés des villes et expulsés des champs,
sont jetés à la rue comme des chiens pour y aller mourir de froid.
Parce que ça suffit de s'en prendre toujours aux mêmes.
Parce que ça suffit les prédateurs qui déboulent dans nos villages pour tout raquer sous notre nez, et nous asservir en esclavage sur notre propre terre.
Parce que ça suffit d'être toujours la dernière roue de la charrette et ceux sur qui on peut tirer à bout portant dans le dos pour un loyer pas payé.
C'est arrivé en bas de chez moi.
Çà suffit de toujours se faire taper, se faire virer, d'aller au tribunal réclamer justice et de trouver que des bourges, occupés à coucher avec la femme du concurrent, qui vous saquent d'un air hautain et vous jette à la rue pour faire une fleur à leurs copains.
Parce que le peuple se réveille et gronde,
parce que la volonté du peuple,
c'est de vivre tout simplement,
pas de ramasser la poussière sous les bottes des puissants.
Contre l'étalage du mensonge et de l'aliénation
de la société de consommation,
opposons l'art de vivre sans encombrements!
Aux bulldozers fauchant les habitats de toiles,
opposons des barricades d'encombrants!
Aux cubes de béton de la répression,
opposons les ronds de coton de la libération!
Zen & chi kung (Qi Gong) le coeur de la pratique
J’ai commencé le chikung (qi gong) il y a plus de 25 ans en lisant des livres !
J’ai ainsi découvert d’abord Mantak Chia, mais après quelques mois de pratiques je ne me sentais pas assez sûr de moi et j’ai petit à petit abandonné. Les exercices que je faisais me paraissaient trop simples par rapport aux explications données, plus tard je verrai que j’étais pourtant sur la bonne voie.
Puis quelques années après m’intéressant beaucoup à l’alimentation je suis tombé sur un livre de Michel Oliver coécrit avec Shigeru Uemura, celui pratiquant d’arts martiaux enseignait de manière simple la posture de l’arbre qui ne m’a plus quittée depuis.
En même temps que cette posture je me livrais aux visualisations enseignées par Mantak Chia.
J’ai ensuite augmenté mes pratiques par des exercices plus en mouvement grâce aux livres de Wan der Heyoten, ce fut là que j’abordais les sons et les souffles liés aux organes.
Puis encore quelques années, il y a juste 20 ans, j’ai rencontré Christian Quentin qui m’enseigna les tao du chi kung statiques de Guo Bing Sen, mais lorsque je lui parlais de mes pratiques de visualisation pendant les postures, il me conseilla de rester sans agir, de laisser passer tout ce qui apparaissait, ce furent mes premières vraies expériences de zen (bien que ce fut plus un ritsu zen qu’un za zen).
Enfin il y a quelques années j’ai pris contact directement avec un enseignant des chi kung de mantak chia pour approfondir cette pratique.
Mon travail quotidien est d’abord d’étirements, puis des six sons, du sourire intérieur, du réchauffement du hara et enfin de techniques pour faire circuler l’énergie interne. Mais in fine, le centre de la pratique est la méditation où on laisse circuler l’énergie seule, voie du silence comme le zen.
On retrouve dans la pratique du bouddhisme tantrique tibétain, des pratiques de préparation à la méditation (appelé Chiné) qui va permettre d’atteindre le calme mental, mais ensuite avec la seconde partie (Lhakthong) on laisse surgir tout ce qui vient, rien n’est à rejeter ou pertubant, nous rentrons dans le Mahamudra ou ce qu’on appelle aussi du nom d’une autre voie dans le bouddhisme : le dzogchen.
Dans tous ces exercices qu’on effectue (et je pense qu’on pourrait sûrement l’élargir à d’autres pratiques que je connais moins, comme l’oraison dans le christianisme) le coeur de la pratique reste le moment de silence, ou le mental n’a plus rien à faire qu’à laisser faire, le fameux « lâcher prise », rien ne surgit de perturbant, tout est, la pratique assise silencieuse, ZAZEN.
Constellation des Poissons 2009
Le signe des Poisson clôture la ronde zodiacale. C’est le passage symbolique de la vie physique à celle de l’esprit, qui retourne à la source unique. Le symbole des deux poissons reliés témoigne de la dualité au sein de l’unité :gauche et droite, masculin et féminin, positif et négatif, distributif et réceptif, lumière et obscurité, connaissance et ignorance et ainsi de suite…, apercevoir l’un dans les deux, est la clé.
Il y a en nous un combat perpétuel entre l’humain et le divin, et pourtant, la personnalité humaine n’a pas à être conquise mais maîtrisée. Ses deux parties sont essentielles de la source universelle décrites par toutes les théologies comme un principe masculin-féminin. C’est la clé de la synthèse représentée par les Poissons. Sans l’un, l’autre n’existe pas. Il s’agit de trouver l’unité.
Manquer sa vie est très facile. Il suffit de copier ce que les autres font. Mais accueillir les énergies de l’âme universelle oblige à changer ses comportements anciens. Chacun doit s’efforcer aujourd’hui de retrouver en lui l'individualité et l'unité, seule voie pour espérer bâtir l'Unité humaine. La conscience collective existe déjà, et nos consciences individuelles en sont des fragments qui émergent ça et là telles de petites îles. Nous imaginons que nous sommes séparés, alors nous tentons de construire des ponts entre nos îles.
Selon la biologiste évolutionniste Elisabet Sahtouris "Le capitalisme compétitif est un système conçu pour concentrer les richesses aux mains d’une minorité, ce qui a pour conséquence inévitable d’en priver la vaste majorité. Une attitude aussi destructrice n’est possible que parce que nous n’avons pas reconnu que nous sommes, en tant qu’espèce, un système vivant, comme le sont nos corps ou nos familles. Les familles n'affament pas trois enfants pour suralimenter le quatrième, ou n'embellissent pas un coin du jardin en saccageant les trois autres. Nous comprenons le détail des systèmes vivants, mais nous n'avons pas appris à voir les systèmes plus larges, telle notre économie globale, comme également vivants et en danger ! La plus importante innovation dont nous ayons besoin est une nouvelle vision scientifique globale dans la perspective des systèmes vivants. Notre économie globale, et plus généralement notre famille globale, sera faite des individus, des familles et unités sociales plus larges qui existent déjà, mais nous tisserons nos liens les uns avec les autres selon des formes nouvelles imprévisibles."
Est-il possible à des groupes d'accéder à un niveau de sagesse bien supérieur à celui que peut atteindre un individu ? Ces formes d’intelligence collectives sont-elles, elles-mêmes intelligentes ? Le phénomène miraculeux de la conscience collective, est-il la prochaine étape de l'évolution ? Oui, selon des auteurs comme Steiner, Sri Aurobindo, Bateson, Alice Bayley, et plus récemment des scientifiques comme Rupert Sheldrake le concepteur de la théorie des champs morphogénétiques. David Bohm, un des pères de la physique quantique développa dans les dernières années avant sa mort en 1992, une méthode de dialogue offrant, disait-il "la possibilité de transformer non seulement les relations entre personnes, mais plus encore, la nature de la conscience au sein de laquelle ces relations s'installent".
Ouverture, écoute, authenticité : on reconnaît là les principes qui ont inspiré le mouvement du développement personnel et poussent aujourd'hui vers le collectif. Des principes bien différents du cocktail foi-obéissance-compétition qui présidait aux entreprises collectives du passé, dont on ne se prive pas de relever les erreurs et dangers. Mais c'est pour mieux montrer la différence avec les expériences actuelles, fondées précisément sur notre individualisme allergique à tout embrigadement.
Découvrir dans sa propre vie que le tout est bien plus que la somme des parties", "accéder à une connaissance plus grande que celle que l'on atteint à deux" (Carol Frenier, chercheuse expérimentale en « vision collective »), "faire jaillir le nouveau" (Juanita Brown, écrivain) : on voit que les buts convergent, et aussi l'importance de l'intelligence, du partage des connaissances et de l'autorité. Normal ! N'est-il pas question de l'émergence d'une conscience collective ?
Carol Frenier définit actuellement, le but de la sagesse collective ainsi : « accoucher d'un nouvel ordre social/spirituel d'une ampleur correspondant à un véritable saut évolutif.... qui émerge déjà de sa propre force. » Voilà la transformation qui est en chemin : l'être humain apprend à être une cellule en même temps qu'un individu. Pas seulement une cellule dans une société, mais au sein d'un organisme vivant."
… / …
Pierre Teilhard de Chardin avait décrit déjà avant la moitié du XXè siècle ce que certains commencent à entrevoir et espérer pour l'avenir. Il l'avait appelé le point oméga : “« ....nous marchons vers quelque nouveau point critique, en avant.....une collectivité harmonisée des consciences, équivalente à une sorte de super-conscience “
Nous avons traversé une période d’âge sombre et il temps pour l’humain de passer de l’adolescence à l’âge adulte. Aujourd’hui il faut penser avec ses 60 milliards de cellules et devenir le maître de son univers. C’est bien en augmentant la vibration cellulaire qu’il est possible d’intensifier sa propre vibration, son niveau de conscience globale. Sommes nous prêts à vivre cette nouvelle réalité ? Alors, affirmons le « je suis » qui est en nous et portons le divin dans chaque petite chose car nous sommes co-responsables de notre réalité vécue. Travaillons à la multiplicité des canaux humains afin de construire un nouveau monde.
Le temps de l’éveil est venu pace que la nécessité est absolue. Libérons nous de nos chaînes humaines, de nos états de conscience, de nos traditions séculaires, pour aller vers la fraternité, l’unité, l’éternité, l’universalité. Recherchons la connaissance qui nous rapproche les uns des autres. Ne cherchons pas une division ou la pérennité de certaines règles strictes et fastidieuses, comprenons la nature du moment et la beauté de l’instant.
© Association le Sentier
Il y a un temps pour les questions et un temps pour ... lire !
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Toutes les BD de Zem sont regroupées sur son blog personnel
You can see Chinese translation by Hsin Ying from Buddhachannel.tv and english translation by Jean-Claude Maître on Zem's blog
merci et pardon à tous les maîtres et enseignants
dont j’ai abusivement usé & déformé les propos pour ces BD ;)
Zem apprenti maître Zen by Frédéric Baylot est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://lungtazen.canalblog.com/.
Méditation du calme mental & de la vision pénétrante
Photo © Institut Akrita
Dans un précédent billet je parlais de l'importance, pour bien pratiquer le rituel de la source du pouvoir, de connaître les phases de la méditation du calme mental à la pratique de la vision pénétrante, voici un court billet pour donner quelques indications.
Dans le bouddhisme la méditation est souvent enseignée sous forme de deux pratiques qui se complètent : le calme mental & la vision pénétrante comme appelés dans le bouddhisme tibétain,
On pourrait dire d’un point de vue zen que la vision pénétrante est l’état méditatif et que le calme mental est une technique pour pouvoir y accéder, mais la limite entre les deux est très imprécise, ainsi Tulku Thondup dit que la méditation sur le souffle contient en elle-même la graine de l’éveil, Il faut de la pratique pour accéder à cette état de vision pénétrante
Le calme mental
La pratique du calme mental consiste à stabiliser l’esprit, pour cela on se concentre sans distraction sur un objet, comme le souffle. Cela peut être à un endroit particulier de son passage, ou en suivant sa progression sans la forcer. D’autres vont compter les respirations ou simplement les expires, puis à chaque distraction revenir à un ou après avoir compté 10 respirations. Le corps doit toujours être détendu.
Chez certaines personnes, il peut arriver des sensations particulières (chaleur, joie, fraîcheur, se sentir plus léger etc,,,) durant cette pratique, mais il ne faut pas plus s’attacher à ces manifestations qu’à toute autre pensée,
La vision pénétrante
C’est la conscience claire dans l’unité, la nature ouverte elle-même, sans concept ni séparation entre un moi qui perçoit et un objet perçu,
Après avoir pratiqué la centration sur le souffle, il arrive un moment où tout en restant conscient du souffle on ne pense ni au pourquoi ni au comment, ni à aucun autre concept tel que « sentir la paix de la respiration ».
On dépasse la notion de « je » on a une conscience globalisante. On laisse aller et venir tout ce qui surgit (bruits, pensées, sensations...) On ne repousse rien, on ne court après rien, simplement présent, même les imperfections sont bien comme elles sont.
C’est dans cet état d’unité qu’on peut être proche de tous ceux qui souffrent voir même pour les pratiquants aguerris prendre d’une manière métaphorique, sur eux, la souffrance des humains pour la transmuter en bonheur.
Vous pouvez trouver ici un condensé des billets sur la pratique de la source de pouvoir, Sangye Menla. Ce fichier est au format libre odt. Pour ceux qui utiliseraient des logiciels commerciaux pour lire leurs fichiers, vous pouvez me demander par mail le même fichier à un format compatible.
Pour sauver la planète, sortez du capitalisme
Après vous avoir parlé de son précédent livre ici, j'aimerais vous parler de ce livre qui me parait tout aussi important, voici ce qu'on peut y lire entre autres :
Nous avons accumulé une invraisemblable montagne d’avoirs. Cette génération doit relever le plus grand défi qu’ai eu à connaître l’histoire humaine : principalement empêcher que la crise écologique, qui est la rencontre de l'espèce avec les limites de la biosphère, s'aggrave et conduise l’humanité au chaos & sauver la liberté, contre la tentation de l’autorité. Ce n’est pas la fin de l’histoire c’est le début d’une nouvelle histoire.
Rien ne serait pire que de laisser l’oligarchie, face aux difficultés, recourir aux vieux remèdes, à une relance massive, à la reconstitution de l’ordre antérieur. Le moment est venu de sortir du capitalisme, en plaçant l’urgence écologique et la justice sociale au coeur du projet politique.
On peut résumer notre situation par les 7 axiomes suivant :
1.laisser la crise écologique s’approfondir conduirait à une dégradation continue et importante des conditions d’existence
2.Il y a urgence à infléchir et inverser les tendances actuelles compte tenu de l'hypothèse d'effets de seuils
3.rien ne justifie que n’importe quel humain n’ai pas accès individuellement aux même ressources biosphériques que les « américano-européens »
4.mais tous les humains ne peuvent accéder au niveau actuel d’utilisation des ressources de ces mêmes « américano-européens »,
5.l’équité signifie que la réduction de la consommation matérielle doit être proportionnellement bien plus forte pour les riches que pour les pauvres,
6.les coutumes des classes les plus riches définissent le modèle culturel suivi par l’ensemble de la société (théorie de Thorstein Veblen). La réduction des inégalités, donc la réduction des possibilités de consommation ostentatoire de l’oligarchie, transformera les modèles généraux de comportements.
7.Le défi politique majeur est d’opérer la transition vers une société plus juste et en équilibre avec son environnement sans que l’oligarchie détruise la démocratie pour maintenir ses privilèges.
Pour tout cela il faut sortir du modèle individualiste qui enferme & sépare, imposé par le capitalisme et réinventer des solidarités qui lient et libèrent : bien commun plutôt que profit, coopération plutôt que compétition & écologie plutôt que économie.
Le capitalisme cherche à détourner l’attention en faisant croire par la « croissance verte » que la technologie pour surmonter les obstacles alors qu’elle ne perpétue que le système de domination en vigueur.
L’adversaire paraît surpuissant, il est vermoulu ! Il n’a représenté que 2% de l’aventure humaine (deux siècles sur dix millénaires depuis la révolution néolithique).
Nous n’avons pas à inventer le nouveau monde, ce livre nous donne des exemples précis montrant qu’il est déjà là, en jachère, comme une terre qui attend de lever pour donner une moisson dorée.
Des solutions concrètes sont aussi données comme le RMA (Revenu Maximum Autorisé), un système d’économie de marché dont le domaine s’arrête à la lisière des biens communs essentiels qui ne sont pas gérés comme des marchandises et qui incorporent les services fournis par la nature & qui favorise le long terme. Il ne faut pas produire plus mais répartir le travail, ne pas banaliser le dimanche mais au contraire réapprendre une autre temporalité comme goûter la lenteur.
Cette politique devra suivre trois axes :
1.réduction des inégalités
2.prix qui intègrent l’impact écologique
3.rationnement choisi
Si nous ne réduisons pas de nous mêmes notre consommation matérielle, nous y seront amenés de facto, car si l’on ne parvient pas à imposer des logiques coopératives au sein des sociétés, l’évolution autoritaire du capitalisme le poussera à l’agressivité sur le plan international.
Erreurs ... Réussites ...
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Statues de rat et de lapin contre droits de l'humain
Pékin a officiellement demandé mardi l'annulation de la vente aux enchères de deux sculptures chinoises dans le cadre de la dispersion de la collection Pierre Bergé-Yves Saint Laurent. (Reuters/Régis Duvignau)
Cette demande intervient au lendemain du rejet d'une requête déposée en ce sens par une association culturelle devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris.
Les sculptures du XVIIIe siècle, une tête de rat en bronze et une autre de lapin, font partie de la collection accumulée par l'homme d'affaires et le couturier, dont la vente a commencé lundi soir à Paris.
Les autorités chinoises réclament les deux oeuvres, volées par les puissances occidentales pendant les guerres de l'opium au XIXe siècle.
"L'administration d'Etat de l'Héritage culturel a officiellement informé le commissaire-priseur de notre vive opposition à la vente, et a clairement demandé son annulation", a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu.
Il a rejeté l'offre de Pierre Bergé de restituer les sculptures contre un assouplissement de la politique des droits de l'homme en Chine. "Utiliser le prétexte des droits de l'homme pour violer le droit fondamental à la culture du peuple chinois est tout simplement ridicule", a-t-il dit à la presse.
Evaluées entre 8 et 10 millions d'euros chacune, les deux sculptures ornaient la fontaine zodiacale du palais d'été de l'empereur Qianlong, à Pékin.
L'Association pour la protection de l'art chinois en Europe (Apace) avait assigné en référé la maison Christie's -- chargée des enchères -- pour tenter de bloquer la vente.
Interrogé par Reuters à propos de cette démarche, Pierre Bergé s'était déclaré "protégé complètement par la loi", avant de proposer un marché à Pékin. "Moi, je suis prêt à offrir ces têtes en bronze au gouvernement chinois, tout de suite", avait-il dit. "Il leur suffit de déclarer qu'ils vont appliquer les droits de l'homme, rendre la liberté aux Tibétains et accepter le dalaï-lama sur leur territoire."
Plus de 700 objets -- meubles, pièces d'orfèvrerie, sculptures et tableaux -- sont dispersés lors de la vente Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, décidée par l'homme d'affaires après la mort du couturier, le 1er juin 2008.
Liu Zhen, avec Elizabeth Pineau à Paris, version française Jean Décotte