ŒUVREZ PLUS A VOTRE BONHEUR POUR VOTRE PLUS GRANDE RICHESSE
profitons aussi des derniers instants pour pétuner un havane avant que cela n'entraîne la prison ;-)
Voici un titre que j’entends mieux que « travaillez plus pour gagner plus » dans une société où bien peu ont le choix du travail, de son rythme, de sa quantité, et en tout cas bien peu à qui cela rapporte.
Certaines langues, comme la notre, on prit le mot travail pour désigner l’activité nécessaire à la vie. Ce n’est pas anodin puisque cela vient du latin du moyen-âge et désignait le tripalium, un instrument de torture (de tri, trois, et pālūs, pieu)
D’autres (comme les cultures nordiques ont pour le mot travail (Work ou werk) choisit une étymologie tirée de opera, (operae = activité, soin; opus, operis = œuvre).
A vous de voir si dans votre travail vous êtes plus près du Grand Œuvre alchimique ou de la torture et si ceux qui emploient ces formules démagogues vous promettent un meilleur accomplissement personnel ou plus de soumission à un système ?
« Les Grecs de la grande époque n'avaient que du mépris pour le travail: aux esclaves seuls il était permis de travailler: l'homme libre ne connaissait que les exercices corporels et les jeux de l'intelligence.
C'était aussi le temps où l'on marchait et respirait dans un peuple d'Aristote, de Phidias, d'Aristophane; c'était le temps où une poignée de braves écrasait à Marathon les hordes de l'Asie qu'Alexandre allait bientôt conquérir. Les philosophes de l'Antiquité enseignaient le mépris du travail, cette dégradation de l'homme libre; les poètes chantaient la paresse, ce présent des Dieux :
“O Melibœ, Deus nobis hœc otia fecit” (O Mélibée, un Dieu nous a donné cette oisiveté – Virgile, Bucoliques)
Christ, dans son discours sur la montagne, prêcha la paresse: «Contemplez la croissance des lis des champs, ils ne travaillent ni ne filent, et cependant, je vous le dis, Salomon, dans toute sa gloire, n'a pas été plus brillamment vêtu. » (Evangile selon Matthieu chapitre VI)
Jéhovah, le dieu barbu et rébarbatif, donna à ses adorateurs le suprême exemple de la paresse idéale; après six jours de travail, il se reposa pour l'éternité. »
Paul Lafargue
Pour 2008 je vous souhaite d’œuvrer plus à votre bonheur pour votre plus grande richesse pour assurer une meilleure redistribution
Oeuvrer
Oeuvrer..
Mettre simplement du coeur à l'ouvrage..
pour exprimer à chaque instant son talent ..
et l'ordinaire devient grand ..
Lilou