élections françaises
Merci à tous ceux qui ont été sur le lien pour aller signer la pétition, cela plus les "bugs" ont changé beaucoup de choses, pour exemple ci dessous un article trouvé dans la presse (mais restons vigilant & attentifs) :
Le grand bug électronique
"Critiqué sur le fond, et mal préparé, le système n’a pas convaincu.
Une belle pagaille. Voilà ce qu’a provoqué l’instauration du vote électronique dans nombre des 82 communes de plus de 3 500 habitants autorisées à utiliser ce système. La participation historique, alliée à la présence d’une seule machine par bureau de vote, contre au moins trois isoloirs auparavant, a généré d’importants retards et une tension palpable chez les électeurs, obligés d’attendre une heure, voire deux ou trois, pour choisir leur candidat. Sans parler des doutes émis sur la fiabilité des machines.
« À Noisy-le-Sec, sur les dix-neuf bureaux de vote, presque tous ont ouvert avec du retard, témoigne Nadine Lauthelier, responsable de la section du PCF. Ensuite, les procédures ont généré des files d’attente énormes. Beaucoup d’électeurs sont revenus plusieurs fois avant de pouvoir voter, mais certains ont été découragés et n’ont pas voté du tout. Il y a eu aussi plusieurs cas de machines bloquées, de mauvaises manipulations. On pense même que certains votes n’ont pas été enregistrés. » - Résultat : socialistes, Verts et communistes demandent aujourd’hui le « retrait » du vote électronique.
Constats similaires à - Courbevoie (Hauts-de-Seine), Reims (Marne) ou encore - Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), où l’ancien maire adjoint, Daniel Guérin (MRC), a saisi le Conseil constitutionnel sur les « dysfonctionnements liés à l’implantation de machines à voter ». À Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), après les files d’attente « insensées » constatées dimanche, la mairie a, elle, décidé d’abandonner le vote électronique pour le second tour. Ce qu’Amiens (Somme) avait fait, dès vendredi. « Depuis une dizaine de jours, des gens nous faisaient savoir qu’ils n’iraient pas voter à cause des machines, ou qu’ils viendraient manifester leur mécontentement », raconte Béatrice Leroux-Lepage, adjointe en charge des élections.
Outre les difficultés pratiques, beaucoup mettaient en doute la fiabilité des machines et, plus simplement encore, leur intérêt. « Il y a une dématérialisation du vote qui nie la citoyenneté, affirme ainsi Lucille Schmid, candidate PS aux législatives à Issy-les-Moulineaux, à l’origine d’une fronde contre les machines à voter du maire (UDF, rallié à Nicolas Sarkozy) André Santini. Une fronde qui a valu à la conseillère régionale une condamnation, vendredi, par le TGI de Paris, pour la diffusion d’un tract appelant à « ne pas laisser la place aux machines ». À Issy, dimanche, le dernier électeur a voté à... 21 h 15."
par Alexandre Fache - http://www.humanite.presse.fr/