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Lung Ta Zen
Lung Ta Zen
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8 avril 2007

UN CHEMINEMENT SANS RACCOURCI

motivation

La méditation, le zen, le bouddhisme, sont des mots qui  attirent beaucoup de monde (Je suis d’ailleurs en train de lire un livre nommé « Zen ! La méditation pour les nuls », dans la série des livres pour les nuls –books for dummies-, très bien fait par ailleurs).
Même si ces mots ne sont pas toujours compris dans le grand public (non être zen ce n’est pas être « relax-cool », oui le zen est bouddhiste, non la méditation n’est pas une technique pour faire passer une organisation du travail déstructurante au niveau humain…) il est certain que la pratique de la méditation amène une vie plus riche, de sensations, plus saine, à suivre son propre rythme, plus heureuse, à accepter ce qui est tout en cherchant à changer ce qui peut l’être.

Néanmoins il y a quelques conditions à remplir.
Il ne s’agit pas tant d’adhérer au bouddhisme, encore que pour moi ce soir un corollaire, car celui-ci nous donnant précisément  les préceptes qui permettent d’accéder à cet état de sérénité & de félicité, mais on peut s’ouvrir à l’infini et à l’espace sans être bouddhiste, et la méditation a existé de tout temps et en toute culture !

Non, ces conditions de base, sont d’être motivé !
Pour cela il faut avoir pris conscience de ses besoins précis et primordiaux, et de savoir pour chercher à les combler qu'il faudra y passer régulièrement un peu de temps.
C’est à dire que le zen, n’est pas une potion que l‘on prend une fois par trimestre lors d’un « stage » d’un week-end, mais un engagement personnel, vis à vis de soi même,de pratiquer quotidiennement.

La technique en elle même est simple, peut même paraître ennuyeuse (d’où l’utilité de la motivation dès le départ) mais est un cheminement.
Ce qui est important c’est ce chemin qu’on parcours, alors il ne sert à rien de chercher un raccourci,car il n’y a pas de lieu à atteindre où nous ne saurions déjà, mais simplement à cheminer pour nous ouvrir à la nature, à notre nature.

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Commentaires
L
On dit aussi qu'il y est mort, on peut voir sa tombe au Cashemir ! ;-)<br /> Ceci dit on ne conait pas bien la "foi" de Jésus, issu du judaisme, surement enseigné parmi une secte de l'éoque comme les esseniens, sont enseignements se voulait universel avant ...<br /> Certaines pratiques (je pense, en lien avec l'alchimine, à certaines pratiques tantriques) ne doivet pas être menées n'importe comment, n'importe quand en effet, et là encore l'aide d'une pesonne AVISEE et de CONFIANCE est importante.<br /> C'est l'opportunité et la "chance" que tu as eues, super.<br /> je suis bien d'accord sur ta façon d'envisager, la vie , être ds l'instant, et que cela n'a pas à voir avec Dieu mais avec ce qui se passe en nous et aussi la mise en fonction de certaines parties comme le cerveau droit, en effet.<br /> Merci de ce partage très riche
G
En fait, l'important ce sont les techniques, et pas la croyance en un Dieu. On peut très bien pratiquer les techniques des premiers chrétiens qui sont très proches de celles du bouddhisme (mais on dit souvent que J.C. serait allé en Inde) sans pour autant adhérer à la religion ou à la foi. C'est mon cas ! J'ai rencontré un alchimiste qui m'a appris ces techniques et c'est quelqu'un de très prudent qui pense qu'on peut se griller le cerveau à trop méditer à la façon orientale quand on est un occidental. J'ai l'exemple d'une soeur qui pratique des techniques de méditation qui viennent de l'Inde (elle a un "guru")depuis plus de 20 ans, et je peux dire qu'elle a de vrais problèmes avec la réalité, la logique, la compréhension. Elle tient des discours qui n'ont pas de sens commun...<br /> J'ai donc commencé la méditation avec l'aide de cet alchimiste qui préconise 5 minutes deux ou trois fois par semaine. Pas plus, et jamais deux fois dans la même journée. Je fais cela depuis maintenant presque deux ans, et j'en suis absolument ravie ! J'ai beaucoup changé en bien (j'ai arrêté de fumer au bout de trois mois de ce "régime", par exemple), et toutes les personnes qui m'ont connue avant ont remarqué la "transformation", car c'est une véritable transformation qui s'opère. Déjà la façon d'envisager la vie...S'en tenir au présent, ne pas ressasser le passé, ne pas envisager l'avenir, et aussi considérer que rien ne nous est dû...Tout cela que mon alchimiste nomme les vertus théologales fait que l'on n'a plus de raisons de souffrir. Et forcément, ça change tout. Et Dieu n'y est pour rien, tout se passe au niveau du cerveau. C'est une longue histoire mais c'est scientifiquement reconnu que nous avons un cerveau droit que nous n'utilisons pratiquement pas, la méditation le met en marche...Il paraît que nous avons la compréhension innée de l'univers dans cette partie du cerveau...Ca vaut donc le coup d'aller y voir.
L
Tu en effet raison, le bouddhisme est parti d'orient (D'Inde du Nord) et n'est pas directement compréhensible à l'occiental moderne dans sa phraséologie, et ses cultures qu'il emmène avec lui. En effet le bouddhisme a bcp voyagé etlà où il a voyagé il a intégré les éléments locaux pour s'adapter, en Chine, il s'est adossé au Taoisme proche delui et c'est devenur le Tchan (Zen), au TIbet il a intégré des éléments de la religion animiste Bön pour deveni le Vajrayana tibétain, au Japon il s'est aussi bcp adapté aux cultes locaux et cela donne tout un tas de bouddhismes différents comme l'Amidisme ou bouddhisme de la Terre Pure.<br /> En occident, on devrait se calquer directement sur le bouddhisme oriental sans rien en changer ou adapter ! cela est surprenant.<br /> C'est assez facile avec la pratique du zen, dns une certaine limite (des moines chrétiens enseignent d'ailleurs la pratique du zen dns le cadre du catholicisme) et des personnes comme Eric Rommeluère, entre autres, ( http://www.zen-occidental.net/ ) font un travail important pour adapter au monde moderne occidental le zen.<br /> D'autres comme Sogyal Rimpoché ou Trungpa Rimpoché ont aussi fait bcp pour adapter le bouddhisme tibétain au monde occidental.<br /> Mais ily a encore peu, certains maîtres tibétains ne trouvaient pas correct que les Français puissent faire les pratiques en français ! Alors la pluspart "ânonnent" en tibétain sans réellement comprendre ce qui "se passe". Même si maintenant bcp commencent à apprendre le tibétain. Mais celui ci n'est pas une "langue sacrée" (comme on pourrait l'envisager pour l'hébreu ou le sanscrit qui sont des langues issues de langues des origines) mais est très récent. Alors je crois, et même l'église Catholique y est venue !, une pratique doit être faite en langue vernaculaire.<br /> <br /> La méditation a existé en effet de tout temps en tout lieu. Donc aussi en occident & en France. Pour celles qui nous sont transmises le plus clairement elles sont adaptées à la religion chrétienne, comme l'Adoration. Pour ma part je n'y adhère pas n'étant pas croyant. Mais les techniques sont globalement les mêmes.<br /> <br /> Ma démarche personnelle (et ce blog n'en est qu'un reflet, qu'une partie émergée) est justement de pratiquer la méditation dansune transmission classique et réelle, qui soit dénuée du côté religieux et croyance en Dieu (ce qui ne l'empêche en aucun cas et ce que je respecte), c'est pourquoi le bouddhisme me semble adapté. Pour le bouddhisme tibétain il faut bien le comprendre pour ne pas retomber dans des croyances moyenageuses (je sais de quoi je parle pour être allé plusieurs fois dans l'Himalaya), le zen épuré est TRES adapté.<br /> <br /> Merci de ton commentaire, et n'hésite pas à nous parler de ce que tu fais, tu as déjà parlé ici de l'attention à la respiration.<br /> <br /> Chaleureusement
G
Je me suis intéressée au bouddhisme, comme pratiquement tout le monde, et j'ai tenté, en vain, de m'exercer à la méditation, par des techniques faites pour des orientaux et par des orientaux. Le résultats a été entièrement négatifs, j'ai abandonné très vite car ces techniques n'étaient pas adaptées à mon mental d'occidentale. Et je crois que je ne suis pas la seule dans ce cas. Il existe l'équivalent en occident, mais c'est très peu connu. Et c'est bien dommage...
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