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Lung Ta Zen
Lung Ta Zen
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13 mars 2007

PHILOSOPHIE PROPEDEUTIQUE POUR LE CHRISTIANISME

hedonisme

« Le christianisme, devenu religion et philosophie officielle, écarte ce qui gêne son lignage -le matérialisme abdéritain, l'atomisme de Leucippe et Démocrite, Epicure et les épicurismes grecs et romains tardifs, le nominalisme cynique, l'hédonisme cyrénaïque, le perspectivisme et le relativisme sophiste - et privilégie ce qui peut passer pour propédeutique à la religion nouvelle: le dualisme, l'âme immatérielle, la réincarnation, la déconsidération du corps, la haine de la vie, le goût pour l'idéal ascétique, le salut ou la damnation post mortem des pythagoriciens et platoniciens conviennent à merveille. »
Michel Onfray, La puissance d'exister, Editions grasset & fasquelle, 2006

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Commentaires
L
Merci Lung Ta pour ces précisions ..<br /> Cela évoque pour moi l'idée que l'essentiel n'est pas dans la forme mais dans le fond.<br /> Si la séparation et en moi..tout ce que je touche sera séparé..<br /> Si l'unité est en moi tout sera un.
A
mon frère , je vous pardonne d'avance...toutes vos fautes d'orthographe ou d'un tout autre ...ordre.<br /> soeur Arthi!
L
Je vous prie de m'excuser pour les fautes de frappe du précédent comm'<br /> J'ai remarqué que avec Internet Explorer & Canalblog (cela vient duquel ? ou des deux ?) si je tape trop vite, toutes les lettres n'apparaissent pas à l'écran ! grrr<br /> désolé ;-)
L
Les philosophes littéraires mettent un point d'honneur à ne pas empployer de mots communs (comme les verbes êtres, faire, sembler etc...) mais à toujours chercher le mot juste. Michel Onfray est très fort pour cela. Mais si cela les fait ressembler à l'excelent & regretté Desproges cela n'en est pas moins utile pour préciser la pensée malgré la difficulté que cela apporte à la compréhensio parfois pour des cerveaux plus populaires comme les notres. Néanmoins on ne peut pas reprocher à Michel Onfray d'être coupé du quotidien et du populaire, il suffit de cônnaître un tant soit peu ses engagements et sa vie et de lire son blog (très accessible ;-) )<br /> http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/<br /> <br /> Je reconnais que ce passage était un peu compliqué, mais comme j'aime bien les mots nouveaux pour moi, je l'ai aprécié et décidé de le partager.<br /> <br /> Globalement ce qu'on peut en dire, bien que Arthémisia l'ait déjà parfaitement résumé, c'est que la philosophie, tout enseignement n'est jamais neutre, mais toujours porteur de valeurs.<br /> Que le pouvoir judéo chrétien a supprimé toutes les philosophies qui pouvaient amener à voir la vie d'une manière globale et intégrant la notion d'individualisme et de plaisir et en conservé les auteurs, qui bien qu'antérieur au christianisme et même païens, allaient dans son sens de la séparativité (âme / corps, humains / dieu...).<br /> <br /> L'idée sous jacente pour moi, était que la bouddhisme peut être vécu comme l'un ou l'autre & qu'il nous faut être prudent avec cela.<br /> <br /> On peut très bien vivre le bouddhisme comme une histoire de karma auquel il faut se soumettre, un ego qu'il faut supprimer, supprimer tout désir, devenir des moines tristes (et depuis Saint Françoise d'Assise on sait qu'un saint triste est un triste saint)<br /> ou on peut au contraire le vivre d'une manière dyonisiaque dans un plaisir poétique de l'instant, malgré les contextes, difficiles ou au contaire très doux, quels qu'ils soient.
A
La question, même si on ne connait pas tous tes principes des philosophes cités par Lung ta, est quand même de savoir qu'une réligion, le christianisme, qui se dit une religion d'accueil et qui prône la générositté, est posée par Michel Onfray comme une religion de rejet, et d'oubli de soi dans l'(ab)négation gratuite. <br /> Je vois cela comme une valorisation de la négation de soi et cela me parait extrèmement dangeureux : derrière cette grandeur du retrait au profit de l'autre ne risque -t-il pas de se cacher un immense orgueil...<br /> Eh oui, j'en connais pas mal, des gens qui ne cessent de dire " je donne tous aux autres, je me fiche de moi, l'important ce n'est pas moi, etc..." mais qui au fond, sont horriblement fier, de le faire et de ...le faire remarquer...<br /> <br /> Etre, avec les autres, dans la vie,le corps, le plaisir comme le déplaisir, n'est ce pas cela un vrai partage généreux, qui accueille et recueille les sensations et les sentiments avec tout ce que nous avons la chance magnifique de posséder comme outils, comme organes, pour communiquer et aimer la vie?<br /> <br /> arthémisia
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