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Lung Ta Zen
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11 mars 2009

Zen & chi kung (Qi Gong) le coeur de la pratique

qigongmaster

J’ai commencé le chikung (qi gong) il y a plus de 25 ans en lisant des livres !

J’ai ainsi découvert d’abord Mantak Chia, mais après quelques mois de pratiques je ne me sentais pas assez sûr de moi et j’ai petit à petit abandonné. Les exercices que je faisais me paraissaient trop simples par rapport aux explications données, plus tard je verrai que j’étais pourtant sur la bonne voie.

Puis quelques années après m’intéressant beaucoup à l’alimentation je suis tombé sur un livre de Michel Oliver coécrit avec Shigeru Uemura, celui pratiquant d’arts martiaux enseignait de manière simple la posture de l’arbre qui ne m’a plus quittée depuis.
En même temps que cette posture je me livrais aux visualisations enseignées par Mantak Chia.

J’ai ensuite augmenté mes pratiques par des exercices plus en mouvement grâce aux livres de Wan der Heyoten, ce fut là que j’abordais les sons et les souffles liés aux organes.

Puis encore quelques années, il y a juste 20 ans, j’ai rencontré Christian Quentin qui m’enseigna les tao du chi kung statiques de Guo Bing Sen, mais lorsque je lui parlais de mes pratiques de visualisation pendant les postures, il me conseilla de rester sans agir, de laisser passer tout ce qui apparaissait, ce furent mes premières vraies expériences de zen (bien que ce fut plus un ritsu zen qu’un za zen).

Enfin il y a quelques années j’ai pris contact directement avec un enseignant des chi kung de mantak chia pour approfondir cette pratique.
Mon travail quotidien est d’abord d’étirements, puis des six sons, du sourire intérieur, du réchauffement du hara et enfin de techniques pour faire circuler l’énergie interne. Mais in fine, le centre de la pratique est la méditation où on laisse circuler l’énergie seule, voie du silence comme le zen.

On retrouve dans la pratique du bouddhisme tantrique tibétain, des pratiques de préparation à la méditation (appelé Chiné) qui va permettre d’atteindre le calme mental, mais ensuite avec la seconde partie (Lhakthong) on laisse surgir tout ce qui vient, rien n’est à rejeter ou pertubant, nous rentrons dans le Mahamudra ou ce qu’on appelle aussi du nom d’une autre voie dans le bouddhisme : le dzogchen.

Dans tous ces exercices qu’on effectue (et je pense qu’on pourrait sûrement l’élargir à d’autres pratiques que je connais moins, comme l’oraison dans le christianisme) le coeur de la pratique reste le moment de silence, ou le mental n’a plus rien à faire qu’à laisser faire, le fameux « lâcher prise », rien ne surgit de perturbant, tout est, la pratique assise silencieuse, ZAZEN.

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Commentaires
L
Les livres amènent à la connaissance s'ils sont intégrés comme un enseignement individuel qui aboutissent à l'engagement
N
Merci, c'est très intéressant. Ca me rappelle un de mes amis qui a appris le yoga aussi par des livres au début, puis qui est devenu professeur. Je vous souhaite une bonne soirée
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