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Lung Ta Zen
Lung Ta Zen
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2 octobre 2008

L'avenir n'est pas rose mais il ne sera pas vert non plus, sûrement sombre, peut être de couleur brune

meilleurmonde

 

Tempêtes, réchauffement planétaire, trou dans la couche d'ozone, pollutions, nourriture dénaturée, fin très proche des énergies fossiles...
Tout le monde en parle et nous dit que nous allons vers de gros problèmes si nous ne prenons pas le taureau par les cornes.
Pour ma part il me semble que nous nous faisons berner en croyant cela, sincèrement je pense que nous n'allons pas vers cette situation catastrophique... mais que nous y sommes déjà.

C'est un point qui change tout, car il ne s'agit plus de changer le futur, mais d'agir sur le présent, il ne s'agit plus d'éviter un problème mais de savoir comment nous le résoudrons et à quel prix.

Ainsi pour sois-disant résoudre ce problème, on nous bassine avec des tas de conseils (ne faites pas couler l'eau du robinet pendant que vous vous lavez les dents, triez vos déchets, etc...). Mais alors que cela fait près de 30 ans que je milite (ou ai milité) dans des mouvements qui prônaient cela (nous construisions une maison bio prototype, super-isolée avec des matériaux naturels comme le chanvre, le bois, la chaux aérienne il y a 20 ans !) cela s'incluait dans une remise en cause fondamentale du système.
Maintenant le système économique libéral qui nous a projettés dans le mur en en tirant de grands profits économiques pour une poignée de personnes, nous culpabilise en nous accusant des catastrophes actuelles sans jamais se remettre en cause lui-même.

Mais non seulement il va y avoir une montée en puissance des contraintes pour nous obliger à respecter ces gestes minimum mais parallèlement à cela, ce même système qui nous a conduit à la fin des ressources terrestres, va venir se présenter (c'est déjà ce qu'il fait) comme le sauveur de la situation. Cela impliquera d'accepter de passer sous ses fourches caudines qui impliqueront de continuer à consommer ce qu'il voudra produire (là où il le souhaite, c'est à dire à des conditions sociales de plus en plus précaires, déjà certains Chinois de grandes villes se  plaignent que leur travail est délocalisé ! vers des campagnes pauvres chinoises où les gens sont payés moins chers !) et d'être, comme je le disais, de plus en plus surveillés pour faire payer cher aux contrevenants libertaires qui continueraient à faire couleur leur eau pendant le brossage de leurs crocs !

Jamais, au grand jamais, le principe qui a créé cette fin des ressources ne sera remis en cause, jamais on ne cherchera d'où vient le problème, mais qui plus est on continuera avec le même système pathogène qui en plus va nous donner la (SA) solution.


La terre ne sera plus  naturellement pourvoyeuse du maintien, mais tout sera sous contrôle. Ainsi le principal problème des OGM n'est pas le problème des risques sanitaires (là il suffit d'employer le principe de précaution puisqu'on n'a pas de certitudes) mais le fait que le vivant, la nourriture va appartenir à des grands groupes. Il n'y aura plus besoin de la ressource naturelle de la mer qui aura disparue (finis les quotas) , des terres qui seront arides et polluées, tout se fera d'une manière contrôlée, technique,scientifique, des poissons d'élevage aux légumes sur paillasson en passant par le contrôle de l'air et de l'eau !

Le meilleur des mondes, Soleil Vert, sont déjà là.

Encore une fois je ne dresse pas un avenir sombre, je parle du PRESENT !
Que nous reste-t-il à faire ?
j'y reviendrai
quand je le saurai
si vous avez des idées....
en attendant je retourne m'asseoir en silence

lectures :

Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable de René Riesel & Jaime Semprun

Produire le monde pour une croissance écologique de Hervé Juvin

 
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Commentaires
L
Même dans la crise financière, j'ai bien peur que le diable nous morde toujours notre queue ;)<br /> Car heureusement les Etats interviennent ?<br /> Heu au fait qui paye les Etats ? <br /> Jusqu'à qd on doit encore payer des impôts pour le Crédit Lyonnais, c'est bien on pourra recommencer à payer pour les autres banques maintenant, <br /> payer pour leur avoir permis indirectement de mettre sur la paille des travailleurs pauvres US<br /> <br /> pfffffffffff<br /> (le coussin, le coussin ! ;) )
L
Oui on pourrait avec humour faire un paralèlle entre Maurice Chevalier & Shantideva hahaha<br /> la difficulté est d'être dans le lâcher prise sans être dans le laisser faire, c'est le "non agir" wu wei
B
mince je découvre seulement cet article!<br /> <br /> capitalisme: affreux monstre culpabilisant l'homme de ne pas avoir ce dont elle le prive: le travail!<br /> Monstre rampant donc se déplaçant d'ouest en est !<br /> Monstre saigant ses victimes grace à ses victimes. <br /> Monstre possédant plus d'un tour dans son sac!<br /> Capitalisme plus tu es faible pljus je suis fort.<br /> Capitalisme culte de l'individualisme! <br /> <br /> Entièrement d'accord nous évoluons vers un système de contrôle de plus en plus dur et déshumanisé. Attention c'est bien nous les acteurs !!! prier de REAGIR !<br /> <br /> Vive la crise financière le diable se mord la queue !!!<br /> <br /> ben ...voilà !
M
Et chanter avec Maurice Chevalier ?<br /> "Dans la vie faut pas s'en faire<br /> Moi je n'm'en fais pas<br /> Toutes ces p'tites misères<br /> Seront passagères<br /> Tout ça s'arrangera<br /> Je n'ai pas un caractère<br /> A m'faire du tracas<br /> Croyez-moi sur terre<br /> Faut jamais s'en faire<br /> Moi je n'm'en fais pas"<br /> Bon, c'était le sourire du jour, rien à voir avec la parole de Shantideva.
L
La peur n'évite pas le danger, mais je citerai Shantideva (Bodhicaryavatara - Marche à la Lumière - chap VI stance 10 - Ed Les 2 Océans - Paris 1987) :<br /> <br /> « S'il y a un remède, à quoi bon le mécontentement ? S'il n'y a pas de remède, à quoi bon le mécontententement ? »
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