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Lung Ta Zen
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22 octobre 2007

LE SOURIRE INTERIEUR, VERITABLE ACTE ENERGETIQUE.

zen pour chats christian gaudin_36

(dessin de Christian Gaudin )

Ceux qui pratiquent le chi-kung connaissent le sourire intérieur. (voir ici  )
Voici une histoire extraite du livre « Comment éveiller le soleil intérieur » :

 

 

Un jour, Dieu vint séjourner sur terre. Il devait rester seulement une semaine, et durant son séjour, n’importe qui avait le droit de venir lui rendre visite et de pouvoir bénéficier d’un tête à tête avec le Créateur de l’univers. On ne pouvait accéder au bureau de Dieu qu’après avoir traversé trois antichambres.

 

Tout le monde voulait naturellement obtenir une rencontre en tête à tête avec Dieu. Chacun avait un million de questions à poser à l’Être suprême.

 

N’importe qui pouvait se présenter et demander à rencontrer Dieu, l’ange le conduisait devant la porte de la première anti­chambre en lui disant :
– Vous avez juste trois antichambres à traverser. Pour ouvrir les portes, vous n’avez qu’à sourire.

 

Les gens se retrouvaient devant la première porte, souriaient, mais rien ne se passait. Lorsqu’ils revenaient auprès de l’ange pour lui demander des explications, ils s’entendaient invariable­ment répondre :
– Les portes s’ouvrent grâce à l’énergie que vous déployez par le sourire. Si les portes ne s’ouvrent pas, c’est que l’énergie que vous déployez n’est pas suffisante. Essayez encore et en­core, ne perdez pas espoir.
Les gens recommençaient, encore et encore, en vain.

 

Les anges expliquèrent que Dieu n’accordait aucune importance au sourire physique, et si les portes ne réagissaient pas, c’était proba­blement parce que les gens n’arboraient que des sourires « émail diamant ».
Il devint évident qu’il fallait être quelqu’un de remarquable pour avoir une chance de faire réagir ces portes.
Il fut décidé que celui qui réussira à rencontrer Dieu aura la mission, en plus de demander des choses qui lui seront personnelles, de soumettre à Dieu deux questions au nom de l’humanité toute entière :
Comment s’affranchir de la  souffrance ?
Comment atteindre le bonheur éternel ?

 

Comme personne n’osait plus se présenter, les gens se réunirent une nouvelle fois pour désigner trois personnes qu’ils estimaient  être les personnes les plus évoluées de toute l’humanité : un prix Nobel de sciences, un prix Nobel de littérature, et un prix Nobel de la paix.
Le premier était estimé comme étant le scientifique le plus brillant de la planète. Le second était estimé comme étant le poète le plus subtil de la planète. Et le troisième était estimé comme étant l’humaniste le plus grand de la planète.

 

Le scientifique se présenta devant les antichambres. Il se remémora l’extraordinaire plaisir intellectuel qui l’avait envahi le jour où il avait fait la découverte qui lui avait valu le prix Nobel de sciences, et il sourit. Et le miracle se produisit : la porte de la première antichambre s’ouvrit toute grande. Il y eut un tonnerre d’applaudissements. Mais lorsque le scientifique se retrouva devant la deuxième porte, il fut incapable de la faire réagir. Il finit par abandonner, car il était évident que seule la première porte avait été à sa portée. Il revint sur ses pas, et la première porte se referma derrière lui.

 

Les gens furent très déçus par cet échec, mais il restait encore deux brillantes personnes en lice. Ce fut au tour du poète. Il se posta devant la première porte, puis il se remémora le jour où il acheva son plus beau recueil de poèmes, celui qui avait ému la terre entière et qui lui avait valu le prix Nobel de littérature. Et quand il se rappela en souriant de la profonde émotion qui l’avait submergé à ce moment-là, les portes des deux premières antichambres s’ouvrirent toutes grandes, entraînant une euphorie hystérique dans le public. Mais la porte de la troisième anti­chambre se montra indifférente, et le poète dut reconnaître qu’il n’irait pas plus loin. Il revint sur ses pas et les portes se refermèrent.
Il ne restait que l’humaniste, et tout le monde était certain qu’il allait réussir car il était certainement quelqu’un de plus grand que le scientifique et le poète. L’humaniste se plaça devant la première porte, puis il se souvint de la profonde expérience de béatitude qui s’empara de lui lorsqu’il signa le traité qui avait mis fin, d’un seul coup, à la majorité des guerres et des conflits qui sévissaient sur terre depuis des dizaines d’années. Quand il sourit, rien ne se produisit.

 

Les gens allaient se résigner lorsqu’une petite fille se présenta. Au stade où en étaient les choses, on n’avait rien à perdre à laisser une petite fille tenter sa chance. La petite fille prit note des deux questions à poser en cas de réussite, puis elle se présenta devant les antichambres. Elle posa sa main sur la poitrine, puis se mit à sourire du fond du cœur. Comme par enchantement, les trois portes s’ouvrirent paisi­ble­ment en même temps, laissant filtrer une incroyable lumière qui devait certainement émaner de Dieu. Devant ce miracle, la foule s’immobilisa dans un profond silence, empreint de respect mais aussi d’incompréhension, car personne ne comprenait comment une simple petite fille pouvait réussir là où trois prix Nobel avaient échoué.

 

La petite fille traversa le couloir, puis elle se retrouva en face de Dieu. Les portes s’étaient refermées derrière elle, et les gens n’eurent même pas le temps d’entrapercevoir fugacement l’Être suprême. Trois heures plus tard, les portes s’ouvrirent à nouveau et la petite fille sortit. Le séjour de Dieu était arrivé à son terme et on vit une lumière aveuglante, vaste comme un soleil, s’élever dans les airs puis disparaître dans l’espace. Tout le monde en­toura la petite fille, et on pouvait lire dans les yeux un curieux mélange de jalousie, d’étonnement, d’égarement, de perplexité, d’émerveillement et d’espoir.

 

– Comment as-tu réussi à ouvrir les portes ? demanda la foule à la petite fille.
– J’ai simplement souri de tout mon cœur, répondit-elle.
– Quelle question personnelle as-tu posée à Dieu ?
– Je n’avais aucune question personnelle, je voulais seulement voir Dieu.
– À quoi Dieu ressemble-t-il ?
– Il me ressemblait, comme une sœur jumelle.

 

Cette réponse plongea tout le monde dans la confusion la plus totale. Ainsi donc, Dieu avait l’apparence d’une petite fille.

 

– Est-ce que tu as demandé à Dieu comment s’affranchir de la souffrance ?
– Oui, et il m’a répondu qu’il suffisait de sourire tous les jours, de tout son cœur.
– Et c’est tout ce qu’il t’a répondu ?
– Oui.
– Est-ce que tu as demandé à Dieu comment atteindre le bonheur éternel ?
– Oui, et il m’a répondu qu’il suffisait de sourire tous les jours, de tout son cœur.
– Mais c’est la même réponse que pour la souffrance.
– Je sais, mais c’est ce que Dieu m’a dit.
– Es-tu certaine d’avoir bien entendu ?
– Tout à fait certaine.
– Mais comment fait-on pour sourire de tout son cœur ?
– Bah… il suffit de le faire, c’est tout.

 

La foule était amère. C’était bien dommage, pensaient les gens, car la petite fille n’était sûrement pas la personne idéale pour discuter sérieusement avec Dieu de la question de la souffrance et du bonheur. Elle n’avait certainement pas bien posé les questions et elle n’avait sûrement pas bien compris les réponses. Dieu ne reviendrait peut-être jamais séjourner sur terre, et la seule chance que l’humanité avait de découvrir le moyen de s’affranchir de la souffrance et de trouver le bonheur éternel avait été perdue. C’était ce que croyaient les gens, car ils ne voulaient pas croire que les vraies réponses soient aussi simples.

 

© L'Eveil du coeur

 


Si simple de te retrouver ..en un sourire .

Quand du bout de nos lèvres
le coeur qui se repose
touche chaque être, chaque chose
en lui donnant le droit
simplement d'être là .

Lilou

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Commentaires
L
Magnifique...
A
http://zenpourlesnulles.canalblog.com/archives/2008/02/24/8028749.html#comments<br />
D
(note: "...simples! D'APPARENCE..."<br /> Ca va sans dire, or c'est meilleur avec!<br /> Zibous!)
D
"la valeur n attend pas le nombre des années"!<br /> <br /> Et comment la foule aurait-elle réagit si un adulte était entré?<br /> <br /> Vive les petites curieuses!!... il en faut!! hahaha!!!!<br /> <br /> note: savez-vous ce qu'un professeur sympathique peut vous dévoiler en première année de faculté? Qu'il va éprouver vos capacités à complexifier votre réflexion, et cela, des années durant, pour qu'enfin, au bout d'un long cursus, vous puissiez (peut-être!) résoudre les questions les plus... simples!<br /> <br /> je repense aux "paradox of our age".<br /> <br /> amitiés.
A
mon coeur d'enfant (lol) est comblé en lisant cette jolie histoire... <br /> l'éveil du coeur si difficile à atteindre et le sourire si rare sur les visages...<br /> quel dommage?<br /> Amities<br /> <br /> Aditi
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