OUVERTURE DU FORT INTERIEUR.
HDR Portes du Fort du Trou de l'Enfer par Pierre-Henry Muller ©
Avec Freud nous avons appris que l’objectif d’une thérapie analytique est de ramener à la conscience tout ce qui est inconscient en nous. En effet d’après lui nos névroses, nos souffrances, sont dues au refoulement, à l’impossibilité de voir ici et maintenant tous nos dommages passés.
Pour cela le psychanalyste va utiliser la parole et l’association libre (dire tout ce qui passe par la tête) de son client.
D’une manière similaire (mais avec une méthode différente) la méditation va permettre cette libre association de la pensée sans la refouler, simplement en la regardant comme un observateur extérieur et en la laissant se volatiliser comme nuage sous le vent.
Il s’agit de laisser sortir la voix d’enfant brimée en nous. Lorsqu’elle sort, lorsqu’on l’entend, lorsqu’on l’accueille, c’est ensuite une joie qui en découle, comme une libération, malgré la souffrance qu’elle peut occasionner sur le moment, c’est d’ailleurs pourquoi je parle souvent de l’aide soit d’un maître pour la méditation, soit d’un psychothérapeute en dehors.
C’est cette ouverture au fort intérieur, et son affranchissement qui permettent un accord harmonieux entre notre être, ses émotions et ce qui se passe dans notre vie ici et maintenant, un apaisement de nos souffrances, pour accéder à une vie faite de plus de joie et de paix.